mardi 3 novembre 1998

Balade jusqu'à Solola

MARDI 3 NOVEMBRE 1998 : Sololá
  
Il n’a pas plu de toute la nuit et voilà qu’à 6h du mat., il se met à pleuvoir comme vache qui pisse.

Pas d’eau chaude à la douche. Tant pis, on ne se lave pas.
Nous allons prendre le petit déjeuner avec les français au Los Alpes. Nous décidons d’aller tous ensemble à Sololá.
Le temps a l’air de s’éclaircir, il pleut moins fort.

Nous prenons le bus. Suite aux nombreuses averses des derniers jours, il y a beaucoup de pierres et de boues sur la route.
A Sololá, c’est le jour du marché, sous la pluie et la brume. Bien, mais ce serait mieux sous le soleil. Visite de l’église.




Après avoir bu un verre, nous descendons à pied les 8 km jusqu’à Panajachel. C’est toute descente avec 500 m de dénivelé.
Il s’est arrêté de pleuvoir !!! Le ciel se dégage un peu et nous pouvons voir le lac dans la brume : c’est vrai que ce lac est magnifique.
Beaucoup de dégâts sur les routes, des hommes sont occupés à libérer la route de la boue et des rochers.





Nous arrivons à Panajachel vers 15h30. Je téléphone à mes parents (22h30 en Belgique) pour  les rassurer car ils étaient inquiets. Les nouvelles venant du Guatemala sont très mauvaises en Belgique à cause du cyclone Mitch.



 Nous allons boire un verre avec les 4 français.
Serge rentre à l’hôtel, ses pieds puent ! Je vais manger avec les français une enchalada, sorte de chausson au fromage frit.
Pour souper, Serge et moi allons manger dans un resto italien.

Il repleut !

MERCREDI 4 NOVEMBRE 1998 : Santiago – San Pedro

Ce matin, le ciel au-dessus du lac est relativement dégagé.
Nous déjeunons avec les 4 français et nous décidons de faire ensemble le tour du lac en bateau.

9h15 : départ en bateau-ferry pour une heure. Il fait soleil, mais il y a beaucoup de vent.

A l’arrivée à Santiago Atitlan, de nombreux enfants nous accompagnent dans les rues pour vendre leurs bracelets, ocarinas, et autres babioles.





Nous nous baladons dans le village où les quartiers ne sont pas tous beaux.
Visite de l’église, aux saints habillés par les femmes du village.






Passage sur le marché où les femmes sont entassées dans 2 ruelles.
Les habitants du village sont assez petits, ce qui fait que nous les dépassons d’une bonne tête, même moi !!




 Nous allons boire un verre et nous décidons de dîner à l’autre village. 

Il fait toujours soleil.
½ heure de canot à moteur et nous voilà à San Pedro, au resto El Meson, près de l’embarcadère, avec vue sur le lac et champs de caféiers. Chili con carne.

Le restaurateur a un mini-sauna pour une personne.
Serge n’a pas prévu assez de sous, et nous demandons à Evelyne de nous prêter 100 Q.
Après avoir bien mangé, nous nous baladons dans San Pedro, aux églises aux couleurs roses, vertes, …

Nous nous retrouvons au cimetière.
Il recommence à pleuvoir, d’abord un petit peu, puis viennent de véritables averses. Nous sommes trempés jusqu’aux os. Nous essayons de retrouver l’embarcadère, en faisant plusieurs haltes à l’abri de la pluie.
Evidemment, on se trompe d’embarcadère et nous devons traverser tout le village.
Finalement, un grand canot à moteur, où nous sommes protégés de la pluie par des plastics, nous ramène en 20 minutes à Panajachel. Mais 20 minutes de cauchemar !!!
Le canot tangue beaucoup. Nous devons tenir les plastics pour ne pas être arrosé.

Serge est malade, il remet son dîner, sans doute suite à un coup de chaleur ou un coup de soleil ou un coup de stress dû à la navigation ! Je vais souper seule avec les 4 amis français, Serge restant à l’hôtel.

Il pleut !

JEUDI 5 NOVEMBRE 1998 : Chichicastenango

Nous nous levons tard. Serge et moi décidons d’aller à Chichicastenango. Les amis français, ayant déjà vu Chichi, vont à Huehuetenango, Momostenago et à Quetzaltenango.

Le bus arrive juste comme nous arrivons à l’arrêt. Il repleut !



Arrivés à Chichicastenango, nous achetons chacun un plastic, comme les autochtones, pour se protéger de la pluie. Celle-ci s’arrête.
Chichi est une petite ville très chouette, très colorée mais aussi très touristique.
Visite de l’église et du cloître adjacent. Les gens sont très religieux et font brûler de l’encens sur les marches et à l’intérieur de l’église.
Je m’achète une petite tortue en jade, Serge de l’encens
















 Il fait beau et nous buvons un verre à une terrasse, au 1er étage d’un café.

Retour à Panajachel où nous retrouvons les français, fatigués.
Nous allons souper ensemble au resto, mais celui-ci n’est pas terrible.

VENDREDI 6 NOVEMBRE 1998 : Panajachel – Antigua
Nous décidons de continuer notre voyage en compagnie des français.




Après un petit déjeuner au resto « Los Alpes », nous prenons le bus, style pullman, pour Antigua. Le soleil est de la partie.


 Arrivés à Antigua, nous cherchons un hôtel pour nous 6. Finalement, Serge, Yves et Christian partent à la recherche et dénichent l’hôtel Santa Lucia 4. C’est le même style que l’autre hôtel Santa Lucia (voir Ve 30-10-1998), mais en plus propre.
Serge et moi avons une chambre matrimoniale. Nous faisons sécher le linge sur la terrasse du toit.



Souper resto chinois, les autres se délectent.

Dans l’après-midi, nous réservons 6 places d’avion pour aller demain à Florès.
  
SAMEDI 7 NOVEMBRE 1998 : Antigua – Florès
  
Enfin, une bonne nuit.

L’hôtel Santa Lucia 4 est très propre et ressemble à une ancienne maison espagnole.

Avec les français, nous prenons un super petit déjeuner dans un café du Parque Central.
Nous nous baladons, passons à la poste acheter des timbres (4Q/lettre, mais 8 x 0,50Q de timbres à coller sur chaque enveloppe).
Serge et moi retournons au café du Parque Central pour écrire une dizaine de cartes.

A 13h, rendez-vous à l’hôtel. Notre taxi est là. Il nous charge tous les 6 et nous conduit à l’aéroport de Guatemala-Ciudad. Cette ville est vraiment folle, il n’y a aucun panneau de signalisation et la circulation y est démente.

Nous arrivons vers 14h30 à l’aéroport. Il fait beau.
C’est une petite firme d’aviation qui s’occupe de nous. Nous avons peur de devoir voler dans un coucou. Une jeune américaine me fait un peu la conversation, elle va également à Florès.


 On nous fait patienter. Finalement, l’avion décolle à 17h (avion de +/- 15 places). Tout tremble dans cet avion. Serge et moi sommes au premier rang et avons vue sur la cabine de pilotage.
Après avoir survolé la forêt tropicale, nous atterrissons à Santa Elena (Florès). Il fait nuit !

Les guatémaltèques ne sont pas très galants, n’est-ce pas Evelyne ? Le taximan porte les bagages des hommes, mais les femmes peuvent porter le leur seules. Le taxi nous emmène jusqu’à la presqu’île de Florès où nous trouvons à loger à l’hôtel Dona Goya.
  
DIMANCHE 8 NOVEMBRE 1998 : Tikal

Lever 3h30 du mat. Dur-dur. Petite douche pour se réveiller.

4h : le taxi collectif (le même qu’hier soir) vient nous prendre avec les français. Il prend également l’américaine à un autre hôtel, un peu plus loin.

Après +/- une heure de route, nous arrivons au site de Tikal vers 5h15 (prix d’entrée : 50 Q par personne). Après un rapide petit déjeuner, nous démarrons. Encore en pleine nuit illuminée par la lune, nous marchons dans la forêt pendant un quart d’heure pour arriver à la Grande Place.



Nous grimpons en haut du temple II, qui est une véritable pyramide. Dieu que c’est haut et raide. Nous attendons le lever du soleil mais il y a beaucoup de brume sur la forêt. Par contre les animaux de la forêt se réveillent et c’est une véritable cacophonie : oiseaux, jaguar, singes hurleurs, …




A 7h du mat, nous poursuivons notre visite. Le site est immense et les distances entre chaque monument sont chaque fois de +/- 1 km. Les monuments sont pas mal, mais c’est surtout la forêt qui est magnifique.
Il fait chaud et humide et il y a pas mal de moustiques. Heureusement, Serge et moi portons des vêtements aux manches longues et des pantalons. Par contre, les français se font bouffer. Mais j’ai du produit anti-moustique : utilisation générale









 A 13h, visite du musée puis déjeuner en vitesse car le chauffeur du taxi collectif nous attend pour 14h, avec l’américaine.

Retour à Florès. Pour moi, petite sieste et douche. Serge fait des photos de Flores.




 Nous allons tous boire (même Serge) 2 verres de Margherita (téquila, citron vert, quointreau, glace pilée et sel).




Souper spaghetti.