lundi 16 novembre 1998

Goodbye Livingstone

LUNDI 16 NOVEMBRE 1998 : Livingstone – Biotope del Quetzal

Lever à 5h du mat. Nous arrivons au débarcadère et nous profitons du lever du soleil sur la mer.


6h30 la lancha (canot à moteur) est remplie et part direction Puerto Barrios, où nous arrivons à 7h10. C’est le port de la banane Chiquita, où se trouve de gros cargos.
De là, nous prenons un taxi qui nous conduit jusqu’à l’arrêt des bus (pour 10 Q)

7h30 : le bus, style Pullman, démarre. Les paysages sont désolés, dévastés par la boue et les eaux des rios.
Nous arrivons à 11h à El Rancho, carrefour de bus. Je profite de l’arrêt pour aller changer les derniers TC. Mais je crois que dans cette banque, ils n’ont jamais vu un passeport belge !!!
Serge commence à s’impatienter. Heureusement, le bus n’est pas encore là.

11h35 : le bus pour le biotope del Quetzal arrive enfin. Après un arrêt en catastrophe, nous descendons du bus.

Nous visitons le biotope del Quetzal : bof, c’est assez décevant. Deux heures de marche et rien que des escaliers !!! Peu de lumière, que de la verdure, végétation épaisse, pas de quetzal, ni d’oiseaux, ni d’animaux, sinon un écureuil sourd, qui mange.




Nous logeons dans une auberge pas loin du biotope. A part cette auberge, il n’y a rien d’autre, que le passage des camions sur la route.
Il fait hyper humide dans cette auberge. De plus, il pleut.
Nous dormons tout habillés. Vers minuit, je sens des gouttes d’eau me tomber dessus : on change le lit de place.

MARDI 17 NOVEMBRE 1998 : Biotope del Quetzal – Quetzaltenango

Nous sommes réveillés par des voisins de chambre parlant français. Il faut dire qu’il n’y a qu’une cloison de bois séparant les chambres. Ils parlent de nanas et de culs. Je leur demande de parler moins fort. Serge se tord de rire.

6h30 : nous quittons cette auberge « merdique », sans se laver, ni déjeuner. Il pleuvine.

6h45 : On a un bus pour Guaté-ciudad.

Comme on descend dans la vallée, le beau temps est là. Pour arriver à Guatémala ciudad, beaucoup de travaux et d’embouteillages. Arrivée dans le centre ville à 11h30.

Nous allons immédiatement réserver le bus Pullman pour Quetzaltenango dit Xéla (Sheila).
Dîner : poulet.

Nous essayons par 3 fois de téléphoner pour confirmer le vol retour. Grâce au  bon numéro fourni par un voyagiste, j’arrive finalement à confirmer le vol retour.

14h30 : départ du bus pour 4 heures de route confortable. Nous arrivons dans le noir à Quetzaltenango. Nous prenons un taxi (10 Q) pour rejoindre l’hôtel Rio Azul où nous avons une chambre à 3 lits. Douche. Nous allons souper dans un resto italien nourriture très bonne.
Il fait frais, mais nous sommes à 2300 m d’altitude. Heureusement, nous avons de bonnes couvertures.
  
MERCREDI 18 NOVEMBRE 1998 : Momosténengo – Santiago del Alto

Quelle bonne nuit !

Nous nous dirigeons vers le Parque Central pour prendre le bus citadin no 2 qui va au terminal des bus reliant Quetzaltenango à d’autres villes. 
Là, nous prenons un autre bus pour Momosténengo. Tout le long du trajet, nous voyons des paysages magnifiques.
Arrivée au village vers 10h. C’est jour de marché et nous achetons une nappe (20 Q) et un plat (3 Q). C’est pour rien. 




Nous nous promenons jusqu’à une butte au haut de laquelle il y a des rites catholico-mayas.


  
Ayant raté un bus, nous décidons de retourner à pied par la route. Un pick-up s’arrête et nous conduit pendant un ou deux kilomètres avec des autochtones dans la benne. Nous poursuivons à pied. Cela grimpe, mais un bus s’amène. Ouf ! Il nous conduit à Santiago del Alto où le marché se termine. Pas de resto dans ce village. Nous reprenons donc un bus pour Xéla.

Nous allons retirer 1000 Q à la banque avec Visa. Dans les banques, il y a déjà l’arbre de Noël.

Nous allons manger au même resto italien qu’hier.

Nous nous baladons dans Xéla, près du Parque central où nous achetons 3 masques.

20h : retour à l’hôtel et dodo.

 JEUDI 19 NOVEMBRE 1998 : Totonicapan - Chichicastenango 

Nous faisons nos sacs et vidons la chambre. Nous laissons nos sacs à la consigne de l’hôtel.

Nous décidons d’aller ce matin à Totonicapan. Il faut d’abord prendre le bus no 2 pour le terminal des bus. La, nous attendons une bonne heure avant d’avoir le bus pour Toto.

A Totonicapan, l’église a été rénovée, mais n’est pas terrible. De même, le village. Vers 11h, nous rentrons à Xéla. A 12h, nous sommes aux Quatro Caminos, le bus ne nous ayant pas ramené au terminal des bus, il nous faut chercher un autre bus citadin.

Retour à l’hôtel pour reprendre nos sacs à dos. A nouveau, il nous faut prendre un bus local pour aller jusqu’au terminal des bus. Nous attendons plus d’une heure sans voir passer un bus. Bizarre ! Un petit taxi collectif s’arrête à notre hauteur. Il paraît qu’il n’y a plus de bus qui repasse par le terminal aujourd’hui. Il faut aller les chercher aux Quatro Caminos (à la sortie de la ville Xéla). Ce mini-bus nous arrête à un rond-point où nous prenons un autre bus pour Quatro Caminos. Arrivés là, pas le temps de souffler, nous reprenons un autre bus pour Los Encuentros. Le chauffeur de ce bus roule comme un fou dans le brouillard. Nous sommes partis à 14h45 et arrivons à 15h55, à Los Encuentros, alors que normalement, il y a 2 heures de trajet. Nous sommes tellement secoués par ce trajet que nous mettrons une bougie à l’église de Chichi.

16h : un bus arrive pour Chichicastenango où nous arrivons à 16h35.

Nous logeons à l’hôtel El Salvador : douche.

Pour nous, ce fût une journée de perdue en transports.

VENDREDI 20 NOVEMBRE 1998 : Santa Cruz del Quiché
  
Le perroquet de l’hôtel me réveille par ses cris.

7h : nous quittons l’hôtel pour prendre le bus qui nous amène à Santa Cruz del Quiché, dit Quiché. Il fait beau.
Aucun touriste à Quiché. Balade sur le marché et visite de l’église.

Nous faisons la balade de 3 km jusqu’aux ruines de K’umarcaaj, ancienne capitale maya quiché. Il ne reste pratiquement rien des ruines, mais la campagne est magnifique.
Il fait beau malgré quelques nuages.

En descendant un ravin, nous nous trouvons devant une grotte où se pratiquent des rites mayas. Un homme nous prête sa lampe-torche et nous pénétrons dans ce tunnel à hauteur d’hommes, long de quelques dizaines de mètres. Au bout, de nouveaux rites mayas avec bougies et fleurs. Il fait chaud mais respirable. C’est impressionnant.


Nous sortons de ce tunnel et le même homme nous dit qu’il y a un deuxième tunnel plus bas. Nous y allons. Mais cette fois-ci, le tunnel est plus long. Il y a aussi les offrandes, les fleurs, les bougies et les gens qui prient.

Nous repartons ensuite vers Quiché. En chemin, Serge discute avec une vieille femme qui lui vend une petite tête de cochon, partie d’une poterie. Cela viendrait de son champ et serait très ancien.



Il fait maintenant plein soleil.
Arrivés à Quiché, nous nous baladons sur le marché. Quand soudain, devant l’église, de la musique : des danseurs mexicains font une danse parodiant ironiquement les anciens conquistadors.





Nous achetons une casquette pour Sandrine.

Vers 12h30, nous reprenons le bus pour Chichi. Poste.
Nous allons manger une bonne pizza.
Nous nous rendons ensuite à l’oratoire de Pascual Abaj : c’est une grosse pierre noire où se pratiquent aussi des rites mayas. Il se situe en haut d’une colline, mais ce n’est pas terrible.

Nous rentrons au village et nous visitons les jardins des annexes de l’hôtel Maya Inn : magnifique.

En rentrant du resto le soir, je remarque de nombreux soldats sur la place du marché. En fait, il y a une coupure d’électricité dans le quartier où se trouve notre hôtel.

SAMEDI 21 NOVEMBRE 1998 : Chichicastenango – Antigua

Lever tôt.

A 6h30, nous quittons l’hôtel. Serge veut photographier des indiens Maya devant l’église San Tomas. Nous les attendons et ils apparaissent vers 7h.  Ils font leurs salutations devant l’église.

Nous prenons le bus de 7h20 pour Chimaltenango.
Nous sommes samedi et le bus est plein. Nous sommes serrés comme des sardines. Peu de monde descend, à croire qu’ils vont tous à Guatémala ciudad, destination finale du bus.
Serge et moi sommes assis sur une demi-fesse.
Après 2 heures de route, nous sommes contents de descendre de ce bus.

Nous attendons un autre bus pour Antigua, mais celui qui arrive est déjà plein. Un homme en pick-up s’arrête et nous emmène avec des indigènes jusqu’à Antigua.
Nous y retrouvons l’hôtel Santa Lucia 4. Après ce voyage éprouvant pour le dos et les fesses, douche.

Achats de derniers cadeaux, cafés, bracelet pour Sandrine, …
On n’a presque plus de quetzals (juste de quoi payer le taxi demain) et il nous reste encore 10 USD. Pour le resto de ce soir, il y a la carte Visa.
  
DIMANCHE 22 NOVEMBRE 1998 : Guatémala – Miami – Madrid – Bruxelles
  
6h : debout

7h30 : le taxi collectif vient nous chercher. Nous sommes les seuls clients.
8h30 : nous sommes déjà à l’aéroport, mais l’embarquement n’est qu’à 11h40 affiché.

Pour pouvoir sortir du pays, il faut payer une taxe. Pour cela, je dois changer des pesetas car il nous manque quelques quetzals.

Heure locale                 Heure belge

11h50                            18h50                   départ du Guaté
15h05                             21h05                  arrivée à Miami
17h45                             23h45                  départ de Miami
07h50                             07h50                  arrivée à Madrid
11h45                             11h45                  arrivée à Bruxelles


A l’aéroport de Miami, on ne peut fumer que devant l’entrée des toilettes. Nous discutons avec des pompiers français revenant des zones sinistrées par le cyclone Mitch.

L’avion pour Madrid survole les Bermudes et ça tangue pas mal. Les stewards et hôtesses de l’air n’apparaissent plus. Et en plus, on a eu la mauvaise idée de prendre des places côté fumeurs. Quelle fumerie ! Pas besoin de cigarettes.

LUNDI 23 NOVEMBRE 1998 : Madrid – Bruxelles


A Madrid, il faut de nouveau traverser tout l’aéroport, soit ¾ heure à pied et passer la douane européenne puisque nous entrons dans l’espace Schengen.

Arrivés à Bruxelles, nous découvrons avec horreur que le sac de Serge (prêté par Lucie) est en piteux état : les armatures sont cassées. Serge est abattu.

Je décide de nous rendre au bureau des réclamations où nous devons patienter. Après toutes ces heures passées dans plusieurs avions, cela semble long.
Enfin, réclamation est faite.