samedi 18 septembre 1999

Damas

DIMANCHE 19 SEPTEMBRE 1999 : Bruxelles – Damas
  
5h : debout. J’ai mal dormi.

5h45 : nous sommes debout devant la porte de l’immeuble à attendre le taxi. Celui-ci n’arrive pas. Je remonte à l’appart pour téléphoner au dispatching du taxi. Je n’ai pas le temps de dire « ouf » qu’on m’annonce « bonjour, votre taxi est en route ». Je redescends, et en effet, le taxi est là (1100 BEF).

Notre avion d'Alitalia prévu hier ayant été annulé, c'est avec un simple papier remplaçant nos tickets d’avion que nous nous présentons au guichet d'embarquement Sabena. Mais pas de problème, on nous donne les cartes d’embarquement.

7h30 : envol à bord d’un airbus A319-320 avec sièges en cuir et petit déjeuner.
9h : arrivée à Vienne. Nous nous baladons dans l’aéroport. C’est rempli de magasins chics et d’autrichiens. C’est bête, nous n’avons que des lires italiennes avec nous.

10h20 : envol pour Damas dans un airbus A320 de la compagnie Austrian Airlines. Tout est en autrichien ou en anglais ou en arabe. Ah, les sièges sont en tissu. Le repas est bon mais frugal : veau en sauce, riz et mélange de poivrons.

15h : nous atterrissons à Damas. La phase d’atterrissage a été plutôt longue.
Par rapport à la Belgique, il y a un décalage horaire d’une heure en plus.

Il fait très chaud, l’aéroport étant aux portes du désert. Il nous faut presque une heure pour passer la douane car on fait passer tout un groupe avant nous.

Enfin nous voilà en Syrie. Change de 150 USD contre 6900 livres syriennes, soit le cours à 46 ( 1 USD = 39 BEF ).

Nous prenons un bus local pour Damas centre. Les syriens sont sympas, ils ne laissent pas une femme debout dans le bus et ils ne s’asseyent pas près d’elle. Du coup, Serge a aussi une place assise. Le bus s’arrête à la demande. Nous allons jusqu’au terminus. Là, nous sommes un peu paumés. Nous demandons notre chemin pour l’hôtel Salam. Celui-ci est complet, ainsi que d’autres. Nous trouvons finalement près de la place des Martyrs, l’hôtel Beirut. Pas terrible, mais il y a 2 lits dont les draps sont déchirés et un évier. Nous réservons pour 3 nuits.

Nous partons à la découverte de Damas. Vers 19, il fait nuit.
Nous nous baladons dans le souk, puis au hasard.

20h : nous trouvons un resto, ancien resto français : brochettes d’agneau, frites, salade tomates et crêpe de pain.

Nous avons quelques difficultés à retrouver l’hôtel Beirut. Dodo sous le ventilo.

LUNDI 20-09-1999 : Damas
  
7h : debout. On se lave à l’évier.

Nous partons par le souk Hamidieh, longue rue pavée recouverte, mais pourquoi les magasins sont-ils en train de fermer ???





A la fin du souk, les vestiges du temple de Jupiter, dont il ne reste pas grand-chose.

 Nous voulons visiter la mosquée des Omeyades (grande mosquée) mais pour les touristes, ce n’est accessible qu’à partir de 10h. Nous tournons autour de la grande mosquée, en longeant les murs, et découvrons de jolies ruelles.

Nous allons boire un thé à une terrasse de café (il n’y en a pas beaucoup) et mangeons un pain sucré acheté chez un chaland.


10h : nous payons nos entrées pour la grande mosquée, et moi, je suis invitée à porter une grande cape brune.
Nous passons par un petit jardin donnant accès au mausolée de Saladin, que nous irons voir en sortant de la mosquée.
Et il faut se déchausser pour entrer dans cette mosquée. Lorsque nous rentrons dans la grande cour rectangulaire couverte de dalles, nous trouvons un décor fantastique avec de très belles mosaïques sur tous les murs.









Une fois dans la salle de prières, nous nous dirigeons vers la partie est pour voir ce qui nous semble être le tombeau de saint Jean-Baptiste. C’est la cohue et la ferveur.



Ensuite, nous allons dans la partie sud des bâtiments, dans l’immense salle des prières. Et là, au milieu de la salle, se trouve le tombeau de St Jean-Baptiste. Comprenne qui pourra.
Nous nous promenons dans la grande cour où il faut éviter les fientes de pigeons et les flaques d’eau.




Après avoir visité le mausolée de Saladin, nous nous dirigeons vers le quartier chrétien et ses anciennes maisons. Visite du monastère St Paul en bordure de la vieille ville.






Nous nous promenons par les petites rues. Nous visitons le cimetière Bab es Saghir, où se trouve le tombeau de Fatima (fille de Mahomet et femme d’Ali). A la sortie du cimetière, quelques graveurs sur pierre.



MARDI 21-09-1999 : Maaloula

 Nous démarrons plus tard. Grand jus d’orange acheté à un marchand en rue.

Nous devons aller de l’autre côté de la vieille ville pour rejoindre la place des Abbassides afin de prendre le bus pour Maaloula.



Rencontre d’un syrien parlant français.

9h20 : le petit bus démarre. Après plus d’une heure de route, nous arrivons sur la place centrale de Maaloula où il fait plus frais. Il est vrai que nous sommes à plus de 1500 m d’altitude. Village calme malgré les quelques touristes.




Nous nous dirigeons vers le couvent Sainte-Thècle, dont le tombeau est dans la roche, un peu plus haut. Belle église avec icônes.



Nous nous dirigeons ensuite vers le fond de la rue, où débute une faille dans la roche. C’est par cet étroit défilé grimpant que nous arrivons à une sorte de petit monastère. Hélas la porte est fermée.




Comme nous avons faim, nous redescendons au village par le même défilé. Un marchand nous propose des fruits secs : nous lui achetons ½ kg d’amandes. 
Le resto est presque vide. Au menu : soupe de poulet et citron, brochettes d’agneau, frites, salade. Un vrai délice. 

En relisant nos notes et les guides, nous nous rendons compte que la sorte de monastère vu ce matin est l’église et le monastère Saint-Serge.
Serge est encore plus déçu de sa fermeture.
Nous décidons de remonter (ce n’est pas si loin). Nous revoyons le vendeur de fruits secs et un homme en uniforme : ils nous proposent un thé que nous acceptons. L’homme en uniforme nous fait comprendre que le monastère Saint-Serge n’ouvre qu’à 18h.

Serge hésite, mais nous continuons quand même vers le monastère. Et Euréka, il est ouvert !!! Un moine est occupé avec des touristes, mais il nous invite à voir l’église. Pas de photos.
Il s’agit de la plus ancienne église au monde !!!
Le moine vient nous donner quelques explications en français. Nous le rejoignons ensuite à la boutique souvenirs où nous achetons cartes et K7 car les chants sont en araméen.


Nous redescendons par le défilé jusqu’au village. Là, nous nous promenons. Un cortège se met en route pour un enterrement chrétien. Il y a beaucoup de monde. Et lors du passage du cortège devant la mosquée, l’imam se met à chanter pour le mort.

Nous reprenons le bus pour Damas. Serge dit qu’il n’a jamais vu autant d’églises dans un pays musulman.

Nous arrivons à Damas vers 16h15. Là, nous nous dirigeons vers la porte Bab Touma pour trouver la chapelle Sainte Ananie située dans une cave.


Nous revenons vers l’hôtel après un petit détour. 
Nous allons manger un petit bout : chawarma, sorte de galette de pain avec viande, ail et cornichon.
A l’hôtel, Serge va à la réception pour se renseigner sur le lieu de départ du bus pour Palmyre. Un homme se propose de nous y emmener demain : rdv à 6h30 à la réception.