jeudi 12 octobre 2000

Coroïco

JEUDI 12-10-2000 : Coroïco

6h30 : nous quittons l’hôtel pour prendre un collectivo et aller à la maison Fatima où se trouve le lieu de départ du bus pour Coroïco.
Nous devons prendre un autre collectivo jusqu’au contrôle routier militaire. Là, nous attendons le bus pour Coroïco, mais on ne voit rien venir, sauf des camions et quelques bus pour Caranavi. Après une heure d’attente, un militaire vient vers nous et nous dit que la station de bus est plus bas, vers le centre. Nous reprenons donc un collectivo jusque la station des bus pour Coroïco.



Départ prévu à 9h, mais le chauffeur attend que son bus soit plein et le départ effectif est à 9h30. Serge ne se sent pas bien car il a fumé une cigarette.
Le minibus s’ébranle enfin. Il remonte la rue, passe devant le contrôle routier et grimpe jusque 4800 mètres d’altitude.
Le paysage est enneigé. Heureusement, il y a un peu de chauffage dans le bus.



Puis commence la descente de « la route de la mort », d’abord macadamisée, puis c’est de la piste, à flanc de montagne. A certains endroits, il n’y a la place que pour le minibus. Dans le fond du véhicule, une autochtone sent mauvais et 3 franco-suisses, derrière nous, ne manquent pas de faire des réflexions. Les remarques fusent et Serge se fâche et demande de la fermer !!






Après 3h30 de descente, nous arrivons à la place principale de Coroïco, petite bourgade en lisière de jungle. 

Serge part à la recherche d’un hôtel, tandis que moi, j’attends avec les sacs sur la place principale. On me fait des propositions d’hôtels. Finalement, Serge revient avec l’adresse d’un hôtel, mais la piscine est en réfection. Pour 20 boli de plus (60 au lieu de 40 à l’hôtel ci-dessus), j’ai une adresse d’hôtel avec piscine et chauffeur pour nous y conduire. : c’est l’hôtel Esmeralda, tenu par un allemand. De notre chambre, très belle vue sur la cordillère royale.
Après un peu de repos, balade jusqu’au village. En remontant vers l’hôtel, il commence à pleuvoir. Bien qu’ayant trouvé un abri, on est trempés. Petite balade avant le repas, avec quelques lucioles pour nous éclairer.



VENDREDI 13-10-2000 : Coroïco

Coroïco est situé à 1700 m d’altitude (région des Yungas). Après le petit déjeuner, nous décidons de monter le Uchumachi, l’ancien volcan. Nous prenons un chemin derrière le calvaire. Ca grimpe sec et il fait moite. Des nuages, venant de la vallée, longent la montagne et parfois, nous nous trouvons dedans. Il y a des endroits de végétation, style jungle, où il fait moite, et d’autres plus dégagés, plus montagnards.





A 3200 m, nous sommes devant une pierre signalant que nous sommes au sommet de l’Uchumachi. 



 Nous avons grimpé de 700 mètres. Serge veut continuer, mais le chemin devient  plus difficile et on ne voit pas la fin du bois (style jungle). Nous revenons sur nos pas. Pour redescendre, cela va plus vite.





SAMEDI 14-10-2000 : Coroïco

Nous avons mal dormi : beaucoup de bruit dans le hall de l’hôtel, même à 3 heures du mat.

Petit déjeuner en terrasse : il fait beau.


Nous décidons de ne rien faire aujourd’hui. Balade jusqu’au village où c’est jour de marché. Nous réservons le bus pour La Paz pour lundi prochain.




Nous retournons à l’hôtel : piscine et soleil.
Dîner : soupe + bière
Sieste.
Serge rencontre Michel Philippe Devarenne, un belge de la rue Haute, ethnologue, qui s’occupe de la chasse aux papillons. Un vrai de vrai ! Il promet de venir au soir boire une verre.
Petite balade. Serge souffre de ses coups de soleil (auprès de la piscine) et fait une petite sieste.
20h : souper, mais on ne voit pas venir Michel. Serge n’a pas beaucoup d’appétit, il ne se sent pas très bien : peut-être la bière ou les coups de soleil ?

DIMANCHE 15-10-2000 : Coroïco

9h : debout. Il fait gris.

Douche, petit déjeuner à l’intérieur.

Nous décidons d’aller faire une balade dans les plantations de mandarines.
Achat pique-nique au village et demande de renseignements à l’info-tourisme sur le chemin à suivre. Pas beaucoup de soleil.

Nous allons jusqu’au village suivant, puis ça descend d’abord lentement, puis de plus en plus jusqu’au Rio Santa Barbara, par la route, puis par de la piste. Pour remonter, nous cherchons une autre route. Nous trouvons un sentier, mais il rejoint une piste que nous avons descendue. Tant pis, nous rentrons par ce chemin-là. Beaux paysages, malgré le manque de soleil, il fait doef. Vu de beaux papillons et des oiseaux à becs et queues jaunes.




 




Nous arrivons au village avant Coroïco. Là, Serge discute avec un paysan ayant un champ de coca de qui il reçoit des graines pour planter la coca en Belgique !!!!


Je suis fatiguée. Retour à l’hôtel, repos au jardin de l’hôtel. Faire les sacs.
C’était notre dernière journée balades.

LUNDI 16-10-2000 : Coroïco – La Paz – Copacabana

Le bus pour La Paz est à 8h30. Serge est du bon côté pour faire des photos. La femme, assise à côté de moi, doit mettre son grain de sel pour tout : un type arrive en retard, elle lui signale qu’il s’agit du bus de 8h30 et pas de 9h ! Lorsqu’un bébé pleure à cause de l’altitude, elle conseille à la mère de lui donner de la coca à chiquer.
La montée est parfois difficile à cause des camions venant en sens inverse, aussi parce que le moteur manque d’oxygène. Le paysage est toujours aussi beau.

Arrivés au terminal des bus à La Paz vers 11h30, nous prenons un microbus collectivo jusque la place San Francisco, puis un autre jusqu’au cimetière. Là, il y a un départ de bus vers 13h pour Copacabana. Avant de partir, nous mangeons un morceau de poulet.
Le temps est beau. Belles vues sur La Paz qui est toujours aussi chaotique.

17h : arrivée à Copacabana. Logement dans un autre hôtel : hôtel Emperador.
Serge réserve les tickets pour Puno. Je m’achète un pull.

Souper spaghetti au bar Pacha.

Très beau coucher de soleil sur le lac, mais cette fois, nous n’avons pas notre appareil photos !!!

Quand nous rentrons à l’hôtel.