samedi 22 octobre 2005

Humahuaca, Santa Cruz & retour en Belgique

SAMEDI 22 OCTOBRE 2005 : Humahuaca-Villazon


 Un long voyage nous attend pour rentrer sur Santa Cruz ( +/- 40 heures de bus dont une partie doit se faire sur de la piste).
10h10 : bus Balut pour la Quiaca. Nous sommes tout devant en haut dans le bus, avec vue panoramique sur la route et le paysage de l’altiplano. On aperçoit quelques lamas le long de la route.




13h : arrivée à la Quiaca. N’ayant pas très faim, nous mangeons une soupe dans un resto où le garçon veut absolument nous imposer un menu. Mais le patron est plus cool.
Avec nos sacs sur le dos, nous faisons le petit km pour rejoindre la frontière Changement d’heure, nous devons reculer nos montres d’une heure.



Les formalités douanières sont rapidement menées et nous remontons vers la gare des bus de Villazon. Là, nous réservons un bus pour ce soir pour Tarija (2 x 25  = 50 bs + taxe terminal de Villazon 2 x 2 bs). Nous avons quelques heures devant nous et ici à Villazon, il n’y a rien à faire. Petite balade jusqu’à la gare ferroviaire. Une bière d’un demi litre dans un café où nous revoyons les 2 autrichiens de Huamahuaca. 




19h30 : départ pour Tarija. Il fait nuit, on ne voit forcément pas le paysage et on ne dort presque pas.




 DIMANCHE 23 OCTOBRE 2005 : Tarija

 Le bus finit par descendre une montagne avec beaucoup de lumières dans le fond. Nous arrivons à 4 h du matin à Tarija. Un taxi nous amène à l’hôtel Residencial Zeballos. Comme nous avons passé une mauvaise nuit dans le bus, nous faisons la grasse matinée. De plus, Serge a la migraine.
C’est dimanche, et la ville vit au ralenti.
A 1905 m d’altitude, Tarija est une agréable cité coloniale, tranquille, presque endormie. Nous ne visitons pas la casa dorada (maison loufoque peinte en or et argent, style rococo). Pas terrible de l’extérieur.

Nous nous baladons jusqu’à un parc en passant d’abord devant un bête marché. Comme c’est dimanche, il y a beaucoup de monde dans le parc.
Nous revenons vers le centre-ville d’où proviennent de la musique et des bruits de fête. Dans un square, carrousels, hauts-parleurs crachant de la musique, des musiciens, des personnes attablées autour de verres de bière locale (Astra, bière allemande). C’est un peu l’ »oktober feest » locale.




 

 
  
Nous allons réserver notre bus pour le 24/10 pour Santa Cruz (2 x 80 bs = 160 bs)
Comme nous n’avions pas assez d’argent sur nous, nous devons faire 2 fois le chemin.

Souper resto Chical : 2 steaks + un vin blanc + 1 eau pétillante = 85,50 bs
Bon anniversaire Pascale !


LUNDI 24 OCTOBRE 2005 : Tarija – Santa-Cruz

 Achat d’un pied de vigne (à vin blanc) et de vins dans une superette : c’est bien la première fois qu’on voit une superette dans une petite ville de Bolivie.

Je fais un peu de change à la banque locale (30 usd pour 239,70 bs) à la Banco Nacional De Bolivia (BNB).
Une eau pétillante et un café dans un café de la place principale : 9 bs

18h30 : départ le soir pour Santa-Cruz.




MARDI 25 OCTOBRE 2005 : Santa-Cruz

Arrivée dans la matinée  +/- 10 h à Santa Cruz.

Nous retournons à l’hôtel Residencial Bolivar mais nous prenons une plus petite chambre. Pour 2 nuits, cela nous revient à 2 x 2 x 60 = 240 bs.

Nous voulons confirmer notre vol retour auprès d’une agence de voyage, mais quel calvaire : il fallait confirmer le vol hier, les vols sont complets, …Finalement, on nous envoie auprès du bureau de la TAM à la calle Velasco. Comme il est déjà passé 18h, nous courrons jusque là et finalement, nous avons confirmation de notre vol retour. Ouf !

Nous allons souper dans une pizzeria sur la place principale : 2 pizzas + 2 eau pétillantes et une bière pour 88,80 bs.

 MERCREDI 26 OCTOBRE 2005 : Santa-Cruz
  
A l’Hipermaxi : pain + boissons + fromage : 14,27 bs
La vie est plus chère ici que dans le reste du pays.
Nous achetons quelques cadeaux pour nous et la famille au marché artisanal.

La population de Santa Cruz est assez hétéroclite (cholitas en tenues typiques, crucenas court vêtues, hommes d’affaire en costard cravate) et il faut y ajouter les « menimes », une communauté de mormons qui vit en dehors de la ville et n’y vient que pour y faire ses achats et vendre les produits de leurs fermes. Saisissant !

Puis repos dans les hamacs du patio de l’hôtel.











JEUDI 27 OCTOBRE 2005 : Santa-Cruz

 Départ de la Bolivie

 

16h30 décollage de notre Fokker 100 de l’aéroport Viru-Viru pour 45 min de vol et arrivée à Asuncion (capitale du Paraguay) à 18h15. Il y a une heure de décalage horaire, soit 17h30 heure de Santa Cruz.
A peine le temps de dire ouf, que nous voilà repartis sur un autre avion Fokker 100 pour Sao Paulo (Brésil). Presque 2 heures de vol et nous arrivons à Sao Paula à 21h20 heure locale ( encore une heure de décalage horaire soit 20h20 heure de Asuncion et 19h20 heur de Santa Cruz).
Une heure d’attente et nous reprenons un airbus A330 pour revenir sur Paris. Là, nous en avons pour 12h15 de vol.

Il n’y a plus que 3 heures de décalage horaire entre Sao Paulo et Paris, car c’est l’heure d’été au Brésil et l’heure d’hiver en Europe.

VENDREDI 28 OCTOBRE 2005 : 

Arrivée à Bruxelles

 Arrivée à 14h40 à Paris Charles de Gaulle.

Les formalités de douane et de récupération des bagages prennent plus d’une heure. Nous devons courir dans tout l’aéroport pour rejoindre la gare ferroviaire et prendre notre Thalys pour Bruxelles à 15h58.
1h20 de train pour arriver à Bruxelles-Midi.

Grève générale à Bruxelles, c’est la pagaille. Nous attendons André qui doit venir nous chercher devant la gare. Un moment de distraction et on nous vole les petits sacs à dos avec le cadeaux. Déclaration à la police, car vol des passeports.
Nous arrivons vers 20 h à la maison, un peu démoralisés par cette fin de vacances ternie par le vol des KDOS. 

mardi 18 octobre 2005

Salta et retour à la frontière bolivienne

MARDI 18 OCTOBRE 2005 : tour Cafayatte-Salta


 Nous étions les seuls clients de l’hôtel. Nous faisons quelques achats pour la famille et pour nous : pinces à cheveux, pots à thé, vins blancs…
Nous allons ensuite à la sortie de la ville pour visiter une cave à vins (bodega). La visite comprend des explications sur la fabrication des vins, un petit tour dans les caves et une petite dégustation de 2 ou 3 vins. Les vins de cette bodega sont destinés à la Belgica ! ! !


 



Nous allons dîner sur la place principale où nous retrouvons les 2 italiens puis nous retournons à l'hôtel.

13h : le guide et les deux italiens viennent nous chercher à l’hôtel pour retourner à Salta par la route principale longue de 186 km. Elle longe l’étonnante et superbe quebrada de las Conchas (également appelée quebrada de Cafayate) qui est une succession de phénomènes géologiques. La quebrada du Rio de las Conchas commence 50 km plus loin. La vallée devient plus étroite, la terre rougit et la végétation se fait plus rare, seuls quelques cactus parviennent à survivre. 



Après quelques km, nous nous arrêtons pour boire un café et manger un gâteau au chocolat. Puis nous reprenons la route, le paysage devient banal, les italiens dorment dans la voiture. Nous arrivons vers 18 h à Salta où nous regagnons notre hôtel Residencial Elena (30 pesos).

Petite balade dans la ville et resto El palacio de la Pizza.

 MERCREDI 19 OCTOBRE 2005 : Salta- Purmamarca

8h30 nous quittons Salta pour remonter vers le nord. Nous prenons d’abord un bus (la veloz del norte) pour Jujuy (2 x 6 pesos) puis un autre bus jusqu’à Purmamarca (2 x 4 pesos).




Nous trouvons à loger à l’Hosteria Bebovilte, derrière l’église. Pas trop mal et très calme. Nous y rencontrons un Belge voyageant à moto.

Situé à 3 km de la route principale, le village se trouve dans une petite vallée plantée de peupliers située à 2140 m d’altitude. C’est un village indien typique, très calme.















La montagne aux 7 couleurs (du beige au violet) se détache sur un fond de montagnes. De l’hôtel, nous prennons un chemin qui grimpe vers cette montagne aux 7 couleurs. Normalement, le chemin fait une boucle autour de la montagne, mais le vent commence à souffler et il commence à faire frisquet. Nous décidons de faire demi tour et refaire cette balade demain.







Nous allons boire un chocolat chaud dans le seul bar ouvert sur la place.
Les quelques restos du village ne s’ouvrent qu’à 20h.  Malgré l’air sympa du restaurateur où nous nous trouvons, les repas ne sont pas terribles (trop cuits).
Bon, c’est la première fois que nous mangeons mal en Argentine.
Nous rentrons tôt à l’hôtel.

JEUDI 20 OCTOBRE 2005 : Purmamarca-Humahuaca
  
Petit déjeuner dans la salle à manger de l’hôtel, de style très classique.
Après le petit déj., nous refaisons la chemin d’hier mais cette fois, nous faisons la boucle autour de la montagne. Les étonnantes couleurs matinales de la montagne sont magnifiques. Quelques vigognes dans un champ.








Nous rentrons à l’hôtel prendre nos bagages et allons à l’unique arrêt de bus.
En attendant le bus, Serge achète une bouteille de miel artisanal à un marchand.

11h le bus arrive ; Pour 2 x 4 pesos, il nous conduit à Humahuaca en passant par 5 villages et la vallée des Peintres avec des formations géologiques aux reflets rouge, ocre vert-de-gris,  ...
Nous arrivons début d’après-midi à Humahuaca où nous nous trouvons un chouette petit hôtel avec une cour intérieure, le Résidencial Huamahuaca.



Située à 3000 m d’altitude, au bord du Rio Grande, Humahuaca est un bourg andin très connu en Argentine. Malgré les touristes, Humahuaca a beaucoup de charme. 








  







En haut des escaliers de la place centrale se trouve au milieu de cactus, le monument à l’Indépendance. Plutôt moche.



Dès qu’on quitte un peu le centre, on retrouve son authenticité. L’ancienne gare ferroviaire désaffectée nous donne déjà une autre ambiance.








C’est évidemment très différent de la place centrale.

De retour en ville, nous allons boire un verre à une terrasse sur le trottoir d’une petite rue.










 Pour souper, nous nous trouvons une chouette petit resto où une chanteuse et un guitariste nous accompagnent pendant le repas. Beaux chants argentins. A la table à côté, des autrichiens parlant un peu de français.



VENDREDI 21 OCTOBRE 2005 : Humahuaca

 Bon, nous avons besoin de pesos. Devant la seule banque du village s’allonge une file pas possible. Je me faufile à l’intérieur. Heureusement, car pour changer des billets USD, il faut passer à un pré-guichet bien spécifique.  Après avoir vérifié mon identité, le guichetier aurait dû m’envoyer faire la longue file. Mais comme je suis étrangère, il me fait une faveur et je peux passer directement à la caisse pour changer mes 70 USD contre 206,50 pesos (à 2,95). OUF !! Cela m’a pris plus d’une demi-heure.



Nous réservons notre bus pour le lendemain (2 x 12 pesos).

Il est bientôt midi et la foule commence à s’amasser sur la place. En fait, tous les jours à midi, un automate à l’effigie de San Francisco Solano bénit la ville depuis la tour de la mairie. Beaucoup de touristes.






 Nous allons dîner dans un resto assez authentique et populaire (des argentins locaux y mangent), avec des photos du Che sur le mur. Celui-ci serait passé pas loin d’ici.




PM : repos dans la cour ensoleillée de l’hôtel + un verre à la même terrasse qu’hier.