vendredi 30 septembre 2005

Visite de Tarabuco

Vendredi 30 septembre 2005 : Sucre - Tarabuco.

Nous prenons un microbus pour l’extérieur de la ville. Là, un petit bus attend qu’il se remplisse avant de partir. Enfin nous partons en traversant 65 km de paysages de superbes montagnes vallonnées. Pas  beaucoup de monde dans le bus, et nous sommes les seuls touristes. C’est vrai que le village est connu pour son marché dominical.
Nous arrivons vers midi sur la place centrale.

Tarabuco est un village réputé pour son artisanat de qualité et pour ses indiens aux costumes traditionnels. C’est un carré où une vingtaine de rues parallèles croise perpendiculairement une autre vingtaine de rues parallèles.




  
J’attends sur la place avec les bagages tandis que Serge cherche un hôtel. Bon, il n’y a pas grand-chose. Pour 10 bs par nuit et par personne, nous trouvons un hôtel. Ce sera le moins cher de notre voyage. Mais bon, il n’y a pas de douche, uniquement 2 WC qu’il faut approvisionner avec de l’eau de pluie récoltée dans un bassin. Ce sera ainsi pour 2 nuitées.

SAMEDI  1er OCTOBRE 2005 : Tarabuco

Balade dans la campagne. 





  

 




 Nous revenons début d’après-midi. Tiens, il y a du monde devant l’église. En fait, il y a un double mariage (2 en 1 ) pour éviter les frais ; Les mariées sont en blanc avec des larges jupes à frou-frou. Tous les invités montent dans 2 camions pour aller faire la fête, càd une grande beuverie en perspective.


Le temps devient changeant avec de gros nuages et des éclaircies, il se met à pleuvoir. Serge se repose.

DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 : Tarabuco - Sucre

Nous faisons les bagages et un brin de toilette dans la cour. Nous allons ensuite sur la place centrale. C’est jour de marché et donc jour de fête.

Comme il est tôt, nous sommes les seuls touristes, c'est l'aventage de dormir sur place. La place centrale grouille de marchands ambulants. 


Les indiens Yamparaez arrivent des environs par camion ou à pied. Ils ont revêtu leurs costumes traditionnels. Les hommes portent la montera, sorte de chapeaux de cuir ou de feutre qui rappellent les casques des conquistadores, et ils sont drapés dans leurs ponchos noirs, rayés de rouge, orange ou de jaune. Les femmes arborent de curieux chapeaux de feutre noir rappelant les képis des gendarmes, mais une frange de perles pend devant les yeux et la face avant est richement décorée de broderies colorées. Enfin, un curieux pompon de laine se dresse sur le haut de la coiffe. Elles sont superbes avec leurs ponchos et leurs classiques ballots multicolores sur les épaules.

Nous nous promenons dans les ruelles animées et remplies de marchands, chaque quartier ayant son domaine.  Alors que la semaine, le village est comme mort, le dimanche, il revit, les cafés sont ouverts, …
Nous arrivons au marché central aux fruits et légumes. D’un côté sous les arcades se trouvent les bouchers et les vendeuses de graisse, et en face des bouis-bouis qui servent des ragoûts de viande ou de tripes qui font le bonheur de beaucoup de boliviens.










Mais les touristes arrivent. Il est temps pour nous de retourner à Sucre. Nous passons recherchez nos sacs à l’hôtel et nous montons dans le bus. Celui-ci attend d’être rempli avant de partir.
L’hôtelier vient nous rejoindre dans le bus. En fait, il y a eu une mauvaise compréhension : la veille au soir, j’ai payé 20 bs et l’hôtelier m’a dit que c’était bon. Pour moi seule évidemment, Serge n’ayant pas payé. La honte ! Devant tout ce monde dans le bus.

Enfin, nous démarrons et après une heure de route, nous arrivons vers 13 h à la périphérie où nous prenons un microbus pour le centre-ville. Mais nous nous trompons et nous ne descendons pas au bon arrêt, il nous faut reprendre un autre microbus. Enfin, nous retrouvons l’hôtel Charcas avec plaisir : vive la douche, vive la civilisation.

Nous faisons un petit tour dans la ville.
Serge va au terminal des bus réserver nos places pour Potosi pour demain. Pour moi, repos sur la petite terrasse sur le toit de l’hôtel.

En rentrant du resto, près de l’hôtel à l’avenida Arce, beaucoup de bruit et de musique se font entendre : une soirée en plein-air avec plusieurs groupes de musiciens se produisent sur un podium (y a du bon et du moins bon).

mercredi 28 septembre 2005

Visite de Sure

MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2005 : 

Sucre la ville blanche.


Nous arrivons début de matinée à Sucre après une longue nuit dans ce bus. Arrivés à la station des bus, nous prenons un taxi jusqu’à notre hôtel Charcas, en face du marché central (mercado central). Pour aller à la salle de bain commune, il faut traverser la cour. 
Un peu de repos avant de visiter.


Nous allons d’abord prendre un petit déjeuner au marché central. Au 1er étage, il y a des petites échoppes où des commerçantes vendent quelques couques accompagnées de jus de fruits tropicaux, parfois chauds.


Les étals de fruits et légumes sont un vrai régal pour les yeux. C’est à celle qui aura celui le plus harmonieux. Les pommes, les oranges, tout est rangé, aligné, disposé en forme de pyramide.


Nous partons ensuite à la rencontre de la ville.

Sucre est considérée comme la plus belle ville de Bolivie en raison de son harmonieuse architecture coloniale d’art baroque, parfaitement conservée. Elle est même déclarée Patrimoine historique et culturel de l’humanité par l’Unesco.
Elle est aussi la capitale constitutionnelle du pays, capitale délaissée pour La Paz.
Peu de maisons font plus de 3 étages, à part les églises innombrables. Les maisons ont quasiment toutes une façade blanche, ornées de balcons couverts en bois qui surplombent les rues, de la ferronnerie, un toit de tuiles en terre cuite orange.

Nous nous promenons sur la place centrale (plaza 25 de mayo), avec ses palmiers, ses larges allées qui se croisent et ses nombreux bancs. Elle est le lieu de prédilection des gens et spécialement des jeunes. C’est vrai que c’est une ville de jeunes, avec de nombreuses universités réputées dans tout le pays. Peu de boliviens typiques, les jeunes s’habillent à l’occidentale.


Nous désirons visiter la cathédrale, mais cela n’est pas possible l’après-midi.
Idem pour l’église San Felipe de Neri.

En face de celle-ci, nous visitons l’église musée La Merced (12bs) où nous avons droit à une petite visite guidée particulière. Nous montons même sur le toit de l’église pour avoir une vue sur la ville.


Nous nous dépêchons d’aller au mirador de la Recoleta situé en haut d’une colline à la plazza Pedro Anzurez. Dur, dur de monter jusque là, on est à 2700 mètres. Sous les arcades de la place, nous avons une vue panoramique sur la ville et son coucher de soleil.



 



JEUDI 29 SEPTEMBRE 2005 : Sucre

 Sucre est un véritable petit bijou d’une blancheur éclatante, situé dans une vallée encerclée de montagnes.
Sucre est aussi connue pour son chocolat qui ressemble au chocolat suisse, mais n'a rien à voir avec le grand chocolat belge !!!!! Achat au Tabouda Chocolates.

Journée pépère à la découverte de la ville.
Nous voulons à nouveau visiter la cathédrale, mais pas de chance, c’est fermé, les horaires y sont assez bizarres. Dommage, car le bâtiment de l’extérieur est assez beau, même s’il y a un mélange de style, avec sa tour massive ornée de balustrades et de statues.



Dans l’après-midi, nous retournons à la plaza Pedro Anzurez où nous visitons le musée de la Recoleta (2x10 bs). Visite guidée ( ? plutôt surveillance) de 3 jolis cloîtres et jardins, peintures religieuses des 16eet 17e siècle, meubles en bois sculpté, armes indiennes, …Rien de folichon, pas de quoi nous raccommoder avec les musées.
Puis nous allons jusqu'au cimetière.








Un verre en terrasse sous les arcades avec un coucher de soleil sur la ville toujours aussi beau.

Souper dans un resto près de la plaza 25 de mayo, au cadre classico-rustique, mais assez jeune et branché.