samedi 24 septembre 2005

Départ de Bruxelles pour la Bolivie




Récits de voyage en BOLIVIE

1 BOB (boliviano)  =  0.10 EUR  =  +/- 4 BEF
1 ARS (peso argentin) = 0.30 EUR = +/- 11 BEF

SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2005 : Bruxelles – Paris – Santa Cruz
  
Il est presque 14 heures et nous voilà avec nos sacs sur le chemin du départ.

Nous donnons la clé de l’appart à la voisine et nous prenons le métro jusqu’à la gare du Midi. Nous sommes bien à temps pour ne pas stresser.
Nous échangeons nos tickets de train au bureau «Air France » pour recevoir des billets Thalys.

16h19 : nous sommes dans le Thalys, direct pour Paris Charles de Gaulle. Nous sommes installés dans un petit salon (6 sièges qui se font vis-à-vis, 3 de chaque côté) avec service Air France (une boisson et un biscuit).
Nous ne voyons donc pas grand-chose du paysage.

17h37 : PCG soit 1h20 de train.

Nous prenons la navette pour rejoindre le terminal A.
La file est longue à l’embarquement de la TAM, car 2 vols sont prévus pour Sao Paulo à quelques minutes d’intervalles, le nôtre étant prévu pour 23 heures;
La fille à l’embarquement ne peut nous réserver que de places pour le 1er avion qui va à Sao Paulo,  mais les bagages vont jusqu’à Santa Cruz.

DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 2005 : Santa Cruz

Evidemment, l’avion part avec ½ heure de retard. Après le repas, une longue nuit s’annonce. En effet, 11h20 de vol sont nécessaires pour rejoindre Sao Paulo, où nous arrivons à 5h50, heure locale (soit 10h50 heure de Paris).


NB : avec le Brésil, le décalage horaire est un peu spécial : normalement de 4 heures, mais comme en Europe, c’est encore l’heure d’été, la différence est de 5 heures. Par contre, quand le Brésil adopte l’heure d’été et l’Europe l’heure d’hiver, la différence est de 3 heures.

Nous déposons nos tickets et passeports au bureau d’embarquement et attendons qu’ils nous indiquent nos sièges, nos bagages étant déjà dans la soute de l’avion suivant.

10h40 : voilà notre petit Fokker 100 prêt à décoller pour le Paraguay et sa capitale Asunsion. Presque 2 heures de vol et 1200 km pour arriver à ce petit aéroport à 11h30 heure locale (soit 12h30 heure de Sao Paulo et 17h30 heure de Paris).

Il me faut reculer ma montre d’une heure.

C’est un petit aéroport (avec 4 gates) mais très accueillant, avec boissons gratuites et petites échoppes touristiques. Pas de free taxe ! ! !

Après une heure de transit, nous repartons à 12h30 à bord d’un autre Fokker 100 pour arriver une heure 30 et 1065 km après à Santa Cruz, notre destination finale.
Heure d’arrivée : 14h10 soit 14h10 heure d’Asuncion, 15h10 heure de Sao Paulo et 20h10 heure de Paris.


Au total 1h20 de train et presque 15 heurs d’avion + les heures d’attente pour arriver à notre destination finale.

L’aéroport Viru Viru n’est pas très grand et après être passés à la douane et avoir récupérés nos bagages, nous prenons un taxi pour le centre-ville.

Après ½ heure de route, le taxi nous dépose à l’hôtel Residencial Bolivar, vieille maison coloniale, avec des chambres disposées autour d’un patio, où se trouvent 3 toucans aux becs très colorés. Nous prenons la chambre matrimoniale avec SDB. Cela nous semble un peu cher (150 bolis) mais c’est notre première nuit en Bolivie et on est crevés.

Un peu de repos et une bonne douche chaude. Ah, le système électrique pour chauffer l’eau est toujours aussi dangereux ! ! !
Nous voilà à la recherche d’un petit resto. C’est dimanche soir et on a l’impression qu’il n’y a pas grand-chose d’ouvert, ni grand-chose à voir à Santa Cruz.
Il fait gris et il pleuvine. C’était bien la peine de quitter le climat de la Belgique.

Nous faisons un peu de change sur la place qui n’est pas mal. Nous trouvons une sorte de western-pizza-hut où nous ingurgitons 2 morceaux de pizza pas terrible.

Envoi d’un mail pour rassurer la famille
Retour à l’hôtel. Nous sommes tellement fatigués que la télévision qui joue dans le patio ne nous dérange même pas.
Il continue toujours à pleuvoir. Vu ce temps maussade, nous pensons partir demain directement pour Sucre.

LUNDI 26 SEPTEMBRE 2005 : Santa Cruz – Samaïpata

Après une bonne nuit, nous prenons un bon petit déjeuner autour du patio, en compagnie des cris des toucans et d’une perruche.


Le vent de cette nuit a chassé la pluie et le temps s’est remis au beau et nous décidons de poursuivre notre programme càd d’aller à Samaïpata.

Avec nos sacs sur le dos, nous marchons un bon bout à pied. Tiens, près de la place centrale, il y a 2 statues de métal dont une de Don Quichotte : pas mal !  Serge prend des photos, mais vu les nuages, il les annule, il en prendra d’autres au retour ! ! !
(mais au retour, l’exposition sera terminée et les statues métalliques ne seront plus là, mais à La Paz).
Tout d’abord, il faut savoir que la ville est construite autour d’anneaux routiers, càd que le grand centre ville est entouré d’une avenue principale circulaire d’où partent les rues en « rayon » jusqu’à rejoindre un autre anneau (il y en a 4).
Nous arrivons au 1er «ring », anneau périphérique de Santa Cruz où un taxi collectif attend des clients pour Samaïpata. Nous attendons une petite heure. Le taxi est plein et nous voilà partis pour 2 heures et 118 km de bonne route.
 
Samaïpata est un petit village situé à 1650 m d’altitude. Nous commençons donc doucement notre ascension dans les Andes.
Nous logeons à l’hôtel Paola près de la place centrale, où nous dînons également.
Petite balade dans le village où nous rencontrons un hollandais vendant des photos et des tableaux de la région. Nous allons jusqu’au mirador, qui est en fait une carcasse d’un petit avion.
Nous trouvons une agence de voyage pour réserve un ticket de bus pour demain soir pour Sucre. C’est bien, nous ne devons pas retourner à Santa Cruz pour aller à Sucre.
Ici les gens vont dormir tôt, nous aussi.

 MARDI 27 SEPTEMBRE 2005 : Samaïpata

Nous traversons le village et partons en balade jusqu’au parc archéologique El Fuerte où se trouve la plus grande pierre taillée au monde.







De quoi nous mettre en condition. Situé à 8 km du village, le chemin jusqu’au site descend et grimpe jusqu’à 2000 m d’altitude. La balade est belle et le soleil est de la partie (et les coups de soleil également).
Par contre, la visite du site pré inca est  décevante. L’entrée 2 x 32 bs nous semble un peu cher pour ce que c’est. Evidemment quand on a vu les sites incas du Pérou, on est un peu déçu.







Nous rentrons au village. Serge a un peu dur pour le retour. En arrivant au village, nous buvons un coca dans un petit bar le long de la route.
Raccommodage des chaussures de Serge par un cordonnier de rues ; mais Serge n’est pas satisfait du travail et le cordonnier défait et refait tout le raccommodage.




Nous rentrons à l’hôtel pour nous rafraîchir et prendre nos bagages.

Le bus est prévu pour 19h30. Nous attendons le long de la route principale et voyons défiler plusieurs bus. Enfin, notre bus couchettes arrive vers 20h. C’est un Jumbo Bus Bolivar ( 2 x 110 bs) avec des sièges couchettes : heureusement car nous avons un long trajet de nuit.