dimanche 29 juillet 2007

Préparations voyage au Mexique


Voyage au Mexique.

Sa. 1er jour : Départ Bruxelles / Cancun.

Brussels     * Atlanta        * 27/10 * Delta Air Lines * 10:30  * 14:15  * DL 125
Atlanta, ga  * Cancun      * 27/10 * Delta Air Lines  * 17:20 * 18:50  * DL 321
Cancun       * Atlanta       * 27/11 * Delta Air Lines  * 08:05 * 11:45  * DL 324
Atlanta, ga  * Brussels     * 27/11 * Delta Air Lines  * 17:35  * 08:20  * DL 124

Arrivée, sortir de l’aéroport, directement dans un bus 40 pesosou un taxi (cher) pour l’hôtel.
Pour rejoindre l’hôtel. Jusqu'au carrefour avec la route 307, à gauche pour le centre de Cancun. Au bout de la route, encore à gauche c’est l’avenida Uxmal tout à côté de l’hôtel de ville. 

Le Yucatan.

Hôtel.Hostel Mexico S.M23 Mza.8 Andador Palmera 30 esq. Ave. Uxmal (en plein centre & à deux pas de l’hôtel de ville) 100 pesos par personnes chambre de 4 a 8 personnes avec casiers.   
Une nuit de repos avant le départ pour notre aventure au Mexique.

Las Palmas, (250 pesos avec ventilateur) Palmeras 4, tel: 884 25 13

Hotel Lucy, 200 pesos sans a/c), Gladiolas 8 tel: 884 41 65

Hotel Corral, (200 pesos) Sunyaxchén 30 (entre Saramullo et Tauch) tel: 884 20 97/ 884 05 86.

Di. 2èm jour : Cancun / Valladolid.

Le terminal de bus est dans la même rue que l’hôtel à l’angle avec l’avenida Tulum.
Bus de 1 & 2 èm classes. Départ toutes les heures & tous les jours. Trajet +/- 2h30 pour 150 km.
Sur la route de Chichén Itza  Valladolid se prononce Ba-ya-do-lid.
Hôtel : Maria Guadalupe calle 44 n° 196 simple. 220 pesos/pers (lit double + sdb privée) 

Hôtel Lily à 100 mètres de la station de bus. Petit, simple propre. 

Auberge de jeunesse La Candelariaplace Candelaria Pour 190 pesos une chambre double avec toilette et salle de bain collective Très propre et tranquille.
Valladolid est une petite ville tranquille et pleine de charme de la péninsule du Yucatan. Comme la plus part des villes mexicaines, elle est construite autour de son parque, dominé par les tours de la cathédrale, autour duquel partent des rues toutes orientées nord-sud ou est-ouest. Toutes à l'exception d'une petite rue qui conduit à l'étonnant monastère fortifié de San Bernardino. 
Ce monastère est le symbole de la grande difficulté que les Espagnols ont rencontré pour coloniser cette partie du Mexique face à la résistance des indiens.
En dehors de son calme et de ses bâtiments coloniaux, le principal intérêt de Valladolid est d'être une base pratique pour rayonner vers le site archéologiques de Ek Balam.
Pour manger, une grande halle sur le parc avec de nombreux petits restaurants. Tous ces restos sont des "self-services". C'est-à-dire que vous allez chercher vos plats à au guichets après avoir écrit votre commande sur un bout de papier que vous donnez au garçon.

Encore plus typique, El Papillon sur le zocalo calle 42 à 30 m de l’hôtel Maria de la Luz. Ferme à 18h30. Petit resto populaire, rendez vous des aotochtones. Fresques naïves & ventilo. San Bernardino de Siena (Don Juanido) calle 49 n° 227 à l’angle de la 48b un peu loin du centre. La meilleur adresse pour la nourriture & l’atmosphère générale.
« Restaurant del parque », une cantina typique. quesadillas et des tacos especial à se relever la nuit.


Lu. 3èm jour : Visite de Valladolid.

Visites : Le monastère de San Bernardino, un surprenant bâtiment fortifié datant du 16ème siècle.
Le cenote Zaci qui se trouve juste à côté du centre ville. A l’angle de la calle 37 & 38.                           Le cénote de Dzitnup(xkeken) (elle ferme à 17h).
Ce matin, un collectivo pour Dzitnup, ou il y a deux cenotes qui sont particulièrement spectaculaires. La cenote de Dzitnup (Xkeken en maya - prononcer Chkekénn) est située dans une gigantesque grotte a environ 40 mètres sous le sol. On y accède par une sorte d'escalier crusé dans le roc, et dans lequel on doit passer accroupi, vu la bassesse du plafond a certains endroits. Bref, ça fait un peu spéléologue sur les bords.
Arrive dans la grotte principale, on accède a l'entendue d'eau. Toujours impressionnant de voir ce genre d'endroits, dont le paysage intérieur est domine par des stalagmites et des stalagtites, en plus de nombreux poissons, de dizaines d'hirondelles qui y trouvent refuge et des racines des arbres, qui d'en haut, poussent a travers le roc qui constitue le plafond de la grotte! Un beau trou dans ce plafond naturel permet aussi au soleil de percer la cenote de quelques rayons.

La cenote Samura est un peu plus petite que l'autre, et possède moins de stalagtites, mais le trou du plafond par lequel pendent les racines d'un arbre gigantesque, rendent l'ensemble très beau et fort impressionnant.


Ma. 4èm jour : Visite du site Ek Balam.

Visite d’Ek Balam. Petit site qui recèle la plus belle fresque et porte de palais sculptées découverte jusqu’à aujourd’hui. Site à 20 kms au nord de Valladolid.
Il y a une station de bus à valladolid.
Il y a un bus entre Valladolid et Tizimin, quels horaires, je n'en sais rien, car il n'y a pas de web du terminal de valladolid. 
On peut prendre un taxi 100 ou 150 pesos
On peut prendre un taxi collectif près du parc candelaria calle 44 à Valladolid pour Ek Balam, Hunuku Sta Rita, prix selon le nombre de passagers. (entre 2 et 4 euros)
Les hotels et office du tourisme ont des excursions et je crois qu'il y a une navette le matin à 9heures pour Ek Balam. Info sur place.
Ek-Balam. Arriver sur place est tout une aventure aucun bus. En taxi mais discuter pour le prix. Une demi-heure plus tard,  arriver à Tizimin. faire les 2-3 Kilomètres à pied qui séparent le village et le site. La marche est d'ailleurs agréable, le long de cette route totalement plate. Beaucoup de végétation et bien sur sûr de nombreux oiseaux et papillons. N'oublions pas quelques iguanes qui viennent traîner vers la route pour se réchauffer.
Dans les derniers hectomètres, au milieu de la végétation, on voit apparaître la grande pyramide de Ek-Balam. C'est un petit site, bien moins grand que Tonina, mais il possède une grande pyramide très impressionnante par sa taille. Du sommet, on voit s'étendre toute la péninsule du Yucatan et le Yucatan c'est plat, incroyablement plat. A l'infini, de la forêt, rien que de la forêt. En se fatiguant un peu les yeux, on peut même apercevoir la grande pyramide de Chichen Itza à une cinquantaine de kilomètres de là. On aperçoit aussi un peu partout sur l'horizon des colonnes de fumées qui grimpent dans le ciel. Comme partout au Mexique, les brûlis sont très présents et toujours une méthode de culture très appréciée des indiens.
Pour rentrer, ce n'est pas plus simple que pour venir. Retour à Tizinim puis faire du stop « pour une somme modique direction Valladolid » Mais il faut de la chance !!


Me. 5èm jour : Valladolid / Chichén Itza.

Pas très long comme étape, mais partir tôt ou la veille serait encore mieux. S’il y a encore des bus en fin d’après midi. A voir sur place.
Bus pour Chichén Itza 45 min. 40 km plus à l'ouest. Terminal, au bout de la calle 37. Bus à 7h, 7h30,8h & 9h. Uniquement bus de 2èm classe.
Pour dormir près du site (à +/- 3 km) : C’est dans le petit village de Piste sur la route de  Cancun / Merida. Piste n’à rien de bien plaisant. Une rue principale unique avec boutiques & resto pas terrible.

Hôtel : Posada Olalde. De la rue principale, prendre à droite (en venant de Merida) en face du resto Carrousel, c’est à 100 m. Propre, 4 chambres spacieuses avec douche & wc. Très calme. La meilleur adresse.

Chichén Itza est un site archéologique maya, très vaste  qu'il faut voir absolument. Entrée : 95 pesos/pers.
Visite du site.
Les mayas de Tikal étaient des architectes de génie. ceux de Copan étaient des écrivains exceptionnels pour leur époque, eh bien ceux du Yucatan (principalement Uxmal et Chitchen) étaient des artistes décorateurs absolument fantastiques.
Aujourd'hui c'est visite. Nous irons de bonne heure pour éviter la foule, lestouristes arrivent vers 11h (prendre crème anti-moustique), l’ouverture est à 8 h. Pour nous y rendre nous ferons une petite marche depuis notre hôtel.
La première chose que l'on voit en arrivant sur le site est l'affreux bâtiment en béton qui sert de resto, de vente de souvenirs, de musée (sans intérêt) et de caisses. Par contre dés qu'il est franchi, on entre dans un autre monde. Par un petit chemin on accède à la grande étendue en herbe qui entoure l'impressionnante grande pyramide du lieu. Les Egyptiens et les Mayas auraient sûrement eu des discussions passionnantes sur l'art de construire des pyramides. Mais la première construction qui attire l'œil, c'est le terrain de pelote. En effet, c'est le seul pratiquement intact. C'est un long corridor de 150 mètres de long et une vingtaine de large au milieu duquel se trouve à 4-5 mètres de haut deux anneaux de pierres par lesquels les joueurs devaient faire passer la pelote. Suivant les versions que nous avons entendues, le vainqueur ou le perdant avait l'honneur d'être sacrifié à la fin de la partie.
En plus du terrain de pelote, deux trois endroits valent particulièrement le détour. Tout d'abord la grande pyramide. En haut de ce haut lieu religieux et politique de la ville, la vue sur le Yucatan est encore plus impressionnante qu'à Ek-Balam. Mais surtout, le sommet de la pyramide possède encore son temple et les différentes pièces qui le constituent. Au dernières nouvelles on ne peu hélas plus monter sur la pyramide depuis qu’un touriste s’est tué.
Un autre endroit fascinant est le cenote, immense trou dans le sol de 60 mètres de diamètre et 20 de profondeur. Sur les parois horizontales, poussent des arbres et de nombreux oiseaux y vivent, étrangers aux nombreux touristes qui les remarquent à peine. Le fond est rempli par un petit lac dans lequel on voit nager des tortues et des poissons. Il est bien difficile de se décrocher de cet endroit réellement magique. A l'époque Maya, c'était un haut lieu religieux et les fouilles de son fond, effectuées il y a quelques années, ont permis de mettre à jour de nombreux corps d'hommes, de femmes et d'enfants sacrifiés et décapités là.
A certains moments, on croit avoir vu tout le site, puis on voit un chemin, on le prend même si on a l'impression de l'avoir déjà emprunté. Et à chaque fois, on découvre dans la jungle de nouvelles pyramides, de nouveaux bâtiments dissimulés au creux d'un chemin. Là, les restes d'un marché, un peu plus loin un second cenote moins important et ici une grotte.
Il y a sous le temple des guerriers, hélas inaccessible, des guerriers le groupe des milles colonnes, impressionnant alignement de colonnes surpassant les plus grands temples grecs ou romains. Et tout au bout de cette balade sans fin, se trouve l'observatoire et des ruines des premières époques de la gloire de la cité.
Les ruines de Chichén ltzá illustrent la gloire et la majesté de l'une des plus imposantes cités construites par les Mayas. Ces ruines sont aussi empreintes des influences attribuables aux Toltèques, venus de la partie centrale du Mexique. Le site présente un ensemble de pyramides, de temples et de terrasses remarquablement bien conservés. Chichén Itzá connut une grande croissance entre les VIIe et IXe siècles ap. J.-C., mais fut abandonnée peu après. La cité se repeupla au XIIe siècle, au moment où des Toltèques du centre du Mexique envahirent le Yucatán et se mirent à mêler leur culture à celle des Mayas.
Des dieux et des guerriers des deux cultures sont représentés dans des sculptures en pierre qui restent visibles à ce jour. La cité fut abandonnée de nouveau au XIVe siècle, mais sans toutefois perdre son statut de haut lieu de pèlerinage.
L'un des premiers édifices que vous verrez en pénétrant sur le site a nom El Castillo et fait 24 m de hauteur. Cette pyramide fut érigée au VIIIe siècle, bien avant l'arrivée des Toltèques, mais elle fut modifiée par la suite pour incorporer des thèmes toltèques. Le temple, au sommet, est consacré à Kukulcán, le serpent à plumes qui fut l'un des dieux les plus importants de la culture toltèque.
Des archéologues et numérologues ont émis l'hypothèse que cette pyramide pouvait représenter le calendrier maya sculpté dans la pierre. Quatre escaliers orientés en direction des points cardinaux comptent chacun 91 marches. En ajoutant la plate forme supérieure, nous obtenons un total de 365, soit une marche pour chaque jour du calendrier solaire.
À l'ouest d'El Castillo se trouve l'un des sept terrains de balle où l'on pratiquait un jeu à caractère religieux qui se terminait parfois par des sacrifices humains. Des sculptures se trouvant près de cet endroit représentent d'ailleurs des joueurs décapités. Cette cour, longue de 135 m et large de 65 m, est ceinturée de murailles en pierre et possède des propriétés acoustiques surprenantes, le son y portant assez loin.
Le temple de l'Homme barbu, ainsi nommé d'après une image qui apparaît sur l'un de ses murs, compte plusieurs colonnes sculptées et des bas-reliefs. Le temple des Jaguars, tout près, révèle des colonnes et tableaux entourés de sculptures représentant des serpents et des jaguars. Au temple des Crânes, situé entre le temple des Jaguars et El Castillo, vous verrez une plate-forme en pierre affichant des rangées de crânes humains et des aigles déchirant des cœurs humains. Des images tout aussi horribles se présentent sur une autre plate-forme voisine.
Le Cenote sacré se présente comme un puits naturel, assez large et profond, situé environ 300 m plus au nord et accessible par un sentier en terre battue. Des objets sacrificiels, allant des parures de jade aux restes humains, y ont été trouvés par des plongeurs.
De retour au site principal, vous verrez la plate forme de Vénus, symbolisée dans la tradition toltèque par des serpents à plumes. Un peu plus loin, vous atteindrez le groupe des Mille Colonnes, qui comprend le temple des Guerriers. Les très nombreux piliers qui font face à ce dernier donnent leur nom à ce complexe; ils soutenaient autrefois le toit du temple, qui s'est effondré depuis. Tout près, vous apercevrez les vestiges de ce qui pouvait être une sorte de sauna, comportant un four souterrain et des conduites d'eau.
Vers l'extrémité du site, vous verrez la Casa de las monjas, qui aurait vraisemblablement été un palais royal, bien que ses nombreuses salles aient d'abord fait croire aux premiers visiteurs espagnols qu'il s'agissait d'un couvent. Cet édifice énorme, ainsi que son annexe, affichent des tableaux sculptés à l'image d'animaux, de fleurs et de masques humains. À gauche se dressent La Iglesia, où vous verrez des animaux sculptés dans la partie supérieure de la façade, et Aka-Dzib, tenu pour l'édifice le plus ancien que l'on ait jamais mis au jour sur ce site; on n'a jamais réussi à interpréter certains des hiéroglyphes trouvés ici.

Je. 6èm jour : Chichén Itza / Izamal.

Bus :Attendre un bus sur la grand route à l’entrée du village, en face du pyramid Inn.
         De Pisté aller jusqu’à Kamtunil (50 km)puis la route à droite jusqu’à Izamal (17 km). Izamal, petite ville coloniale perdue dans la campagne Yucatèque. La route qui y mène est fort pittoresque. Après une bonne heure de route, nous arrivons à la « cuidad amarilla », la ville jaune, comme l’appelle les mexicains.

A quelques pas de l’ancienne pyramide, le restaurant Kinich-Kakm. Spécialités locales : Papadzules (tortillas farcis aux œufs durs), Tacos à la sauce verte, Poc-chuc (porc mariné au citron) et Escabeche de pollo, sorte de soupe de blanc de poulet aux étranges parfums. Pour ne rien gâter, les prix sont doux.

Ve. 7èm jour : Izamal.

Très belle ville coloniale. Superbe couvent de San Antonio, dont le parvis est immense. Joli zocalo.   De la pyramide de Kinichkakmo une belle vue sur la ville.

Sa. 8èm jour : Izamal / Merida.

Pour rejoindre Merida. Deux solutions ; En bus ou en train. Pas de renseignements pour le train mais cela ne doit pas être trop compliqué. Trajet en bus 1h et arrive calle 50. 

Mérida capitale de l'état du Yucatan, a été construite sur les fondements de la cité maya de T'ho. 

Mérida est une ville bruyante qui ne retrouve le calme que le dimanche (jour où le centre-ville est fermé à la circulation automobile), mais même avec ce tumulte, et malgré l'étroitesse des trottoirs et une chaleur parfois accablante, il est agréable de se promener dans les rues et sur les places publiques de cette ville charmante.
L'une des rues les plus intéressantes est la Calle 60, entre la plaza grande et la Calle 55, où l'on peut découvrir quelques petits parcs, églises et théâtres. 

Mérida est de loin le meilleur endroit pour trouver à dormir dans le Yucatan.
Hôtel : Le Nomadas , proche du centre ville. 

*Casa Bowen calle 66 n° 521b. Très bien dans la catégorie. Certain charme, deux patios                                                    
 Intérieurs. Chambres avec douche & wc. On peu donner son linge à laver. 

Oviedo calle 62 n° 515 Proche du zocalo, gros aventage. Patio centrale pavé. Chambres douche, wc & ventilo. Resto dans la cour intérieur. 

El Caminante calle 64 n° 539 prix moyen. Genre motel, bien tenu. Chambres douche, wc &  ventilo. 

Hotel Dolores de Alba, 

Une journée de balade en ville et souffler un peu.. Merida « la ville blanche » est  agréable pour ça. Prendre aussi le temps pour réserver les tickets de bus pour (Muna)Uxmal. Autotransportes del Sureste. Bus 2èm classe uniquement. Seule compagnie qui dessert le coin. Départ toutes les heures de 6h à 19h.Terminal de bus : calle 69 à l’angle de la 68. Bus pour Uxmal (35 pesos/pers avec SUR).

Di. 9èm jour : Merida.

Journée où le centre-ville est fermé à la circulation automobile.


Lu. 10èm jour : Merida / Muna.

Le complexe Mun Ha Uxmal est un bon endroit pour se reposer. Uniquement pour amateur de coins tranquilles et sympas

Hotel/restaurant proche du site d’Uxmal à 15 km des ruines archéologique. Pour 150 pesos la nuit par personne (10 euros)... C’est le moins cher de la région. Les raisons d'un prix si bas sont que l'hôtel appartient à une coopérative indigène.
Pour y aller, il faut prendre un bus de Mérida, direction (Site d’Uxmal) au village de Muna predre un trycicle-taxi (cela vous coûtera 10 pesos environ) et demandez de vous emmener au « conjunto Mun Ha Uxmal », s’ils ne comprennent pas (car tous ne connaissent pas ce complexe), demandez qu’il vous emmène « al desvio, por la carretera de Opichen ». En fait, les cabanes sont à 2 kilomètres du village de Muna. Ou dernière option pour les plus courageux, y aller à pied (comptez 25 minutes).
Au village de Muna, vous avez des bus et combis qui partent régulièrement pour Uxmal.


 Autre solution.

Ticul, 35000 habitants, avec plusieurs rues en terre battue, en plein cœur de la selva mexicaine. Par contre, il y a de charmantes choses à Ticul qui en font un arrêt intéressant entre deux sites Mayas et pour passer une nuit.

Ma. 11èm jour : Visite du site d’Uxmal.

Excursions vers les sites archéologiques d’Uxmal (incontournable).                                                   
Le site archéologique d' Uxmal est souvent comparé à celui de Chichén Itzá. Si les ruines d'Uxmal sont moins impressionnantes, elles sont par contre plus belles à quelques égards et plus pures dans leur style maya, puisque sans le mélange d'éléments toltèques que l'on trouve à Chichén Itzá. Uxmal fut une ville importante entre les Vlle et IXe siècles, à la même époque que Palenque et Tikal. Son nom maya signifie " reconstruite trois fois " ; les archéologues ont pu cependant déterminer cinq périodes de construction.
L'image de Cha'ac, le dieu de l'eau, apparaît souvent sur les masques et sculptures, un reflet évident du manque d'eau dans ce secteur, la seule partie du Yucatán où l'on trouve des collines. Sur le site, vous pourrez admirer des mosaïques complexes en pierre, des frises intéressantes sur la partie supérieure des murs et des rangées de colonnes et d'arches voûtées.
A l'entrée du site, la pyramide del Adivino (pyramide du Devin), haute de 40 m, repose sur une base de forme ovale. On y monte par un escalier assez raide, mais flanqué d'une rampe. Le sommet offre un excellent point de vue sur le reste du site.
À proximité se trouve la cour du Couvent, une série de quatre temples qui font face à une cour centrale. Ces temples sont décorés de masques, d'images de serpents et de motifs géométriques. Les quatre édifices comportent au total 74 salles qui, selon les archéologues, formaient soit un palais résidentiel soit une école royale ou militaire.
Au sud de cet ensemble se trouvent les vestiges d'un jeu de balles puis le grand et élégant palais du Gouverneur long de presque 100 m et qui se pare de motifs géométriques composés de plus de 20 000 pierres sculptés. On peut en outre discerner des images de serpents et des visages humains.
Tout près du palais, se trouve la maison des Tortues, ainsi nommée en raison des sculptures qui ornent sa corniche, et la Grande Pyramide, qui n'a été restaurée que partiellement, dont le toit est percé de petites niches probablement destinées à des observations astronomiques.
L'abandon de Uxmal semble dû au manque d'eau, mais cela reste une des nombreuses hypothèses.

Me. 12èm jour :Muna et Ticul.

Ticulet Muna, deux petites villes Yucatèques peuplées de descendants mayas ou la vie semble s’être arrêtée. A Ticul. Sur la place centrale, trône une église du XVI ème siècles, construite avec les matériaux trouvés sur les sites mayas. Les nombreuses statues de guerriers mayas qui bordent la place principale donnent à l’ensemble un côté surréaliste.

Je. 13èm jour : Manu / Campeche.

Uxmal / Campeche (155 kms). En moyenne 10 départs, de 6h à 20h30.
Bus del Sur (2èm classe ou ADO 1er classe). Trajet 4h avec ADO.

Hôtel : Hotel Reforma calle 8 n° 257 Pas cher, pas terrible.
Hotel Roma calle 10 N° 254 Chambre avec ventilo ou au 252 hotel America Plaza A voir !!!!!! 
Hotel Baluartes sur le Malecon 

Au parc en face de l’église il y a une auberge à 80 pesos la nuit, déjeuner inclus.

Office du tourisme : calle 12, entre la 53 & la 55, près de l’église. 
Campeche, jolie ville coloniale et calme en bord de mer . Etape reposante et agréable. 

Gentillesse des habitants réputée.

Promenade dans la vieille ville et sur le Malecon. Visite du Fort de san Miguel, de la terrasse il y a la plus jolie vue de Campeche et de la côte.

Ve. 14èm jour :  Journée à Campeche.

Très joli centro de Campeche, avec ses immeubles bas aux belles couleurs qui ressortent au soleil. Les couleurs et les rues pavées donnent du charme à Campeche. Malecon, la promenade qui borde la mer... et ou de vieux canons rouilles témoignent d'un passe a se défendre contre les pirates.

Pour le bus de Palenque las reservaciones se haran con 1 dia minimo de anticipacion.

Le Chiapas.

Le Chiapas est un état très différent de celui du Yucatan : montagnes, verdure, nature, fleuve azur sillonnant le tout et surtout de magnifiques sites mayas au cœur de la jungle !
Il ne faut pas manquer Palenque, très beau site maya. A visiter impérativement à l’ouverture sous peine de se gâcher la magie du lieu. Le cadre de la végétation luxuriante augmente la beauté du site archéologique.
Dans la même région, Miso-Ha et les cascades de agua azul où une eau douce, cristalline, turquoise, dans un contexte d’une multitude  de terrasses en calcaire blanc permettent une baignade vraiment inoubliable.
Bonampack ( et le site qui est à ses côtés ),
En ce qui concerne les villages sympas au chiapas, pour la région de San Cristobal, il y en a plein (San Andres Larrainzar, San Juan Chamula, Zinacantan,Teopisca, Comitan), mais le mieux c'est de le visiter dans la journée, et de dormir en ville.
« Peuple difficile sans doutes, mais d’une singulière qualité. Peuple toujours tendu à la recherche de lui même et de sa vérité, déchiré parfois entre la mémoire d’un grand passé et le souvenir de défaites imméritées. Peuple qui chérit le chant, la danse, les fleurs, la couleur. Peuple d’extrême gentillesse et de violence, tendre et dangereux. Peuple qui donne un prix égal à la vie et à la mort, se servant de celle-ci pour mettre en valeur celle-là, pimentant la vie de mort comme il exacerbe le goût des aliments par le chile, piment de feu. Peuple épris de l’honneur. Peuple poète. Ce peuple je l’aime. Et comme Stendhal se voulait milanais, il m’advint souvent de me vouloir mexicain. »
Max-Paul Fouchet
Le Chiapas est une région montagneuse et verdoyante située principalement sur le haut plateau central de la Sierra Madre del Sur, au nord du fleuve Usumacinta. Il y règne un climat tropical humide favorisant la forêt vierge à basse altitude, cédant la place à une végétation plus clairsemée quand on prend de l'altitude.
La capitale du Chiapas est Tuxtla Gutierrez, mais la ville la plus remarquable est incontestablement San Cristobal de la Casas . L'économie du Chiapas est essentiellement agricole, c'est l'une des régions les plus pauvres du Mexique.  

C'est ici que l'on trouve les ultimes descendants des Mayas, dont les derniers Lacandons sont les plus proches parents. Les autres groupes d'origine Maya sont pour l'essentiel des Tzotzils et des Tzeltals. Les indiens Chamulas de San Juan Chamula sont des Tzotzils. On les reconnaît facilement à leur rebozo bleu vif (un grand châle utilisé comme vêtement, porte-bébé, ).

Sa. 15èm jour : Campeche /  Palenque.

Bus : trajet 5 h 30  360 Km   départ. 10h55 
A part les Ruines (grandioses), il n' y a pas grand chose à faire en ville et la ville est moche. Même pour l'hébergement, il est plus sympa d'aller dans les hôtels qui se trouvent sur la route des Ruines que dans le centre. La zone archéologique est située à 8km.
Posada Canek à Palenque
av de Noviembre 43
plein de routards passent pas là c'est sympa et pas cher !
Hotel Shalom (200 pesos pour lit double, sdb privée) : bien mais sans plus.
Un petit hôtel parfait et pas cher le Bonampak.
Hôtel Ciudad Real, Palenque

Di. 16èm jour : Site de Palenche.

Au coeur de la forêt tropicale, les ruines mayas de Palenque sont situées à 8 km de la ville du même nom. Ce site mystérieux dressé dans un cadre enchanteur offre les plus belles réalisations en pierre ou en stuc de l'architecture pyramidale et de la statuaire maya. Si le site fut occupé dès 1500 av. J.-C. il ne connut la prospérité qu'aux VIIe et IXe siècle après J.-C. Les bâtiments se caractérisent par des toits surmontés de lucarnes et ornés de très beaux reliefs en stuc.
Le temple des inscriptions et le plus élevé et le plus grandiose du site. Il s'agit d'une pyramide construite sur huit niveaux, au sommet de laquelle se dresse un petit temple. L'archéologue Alberto Ruiz Lhuillier y découvrit en 1952 une lourde pierre qui scellait un escalier de 22 m s'enfonçant au cœur de la pyramide et aboutissant à une salle voûtée, occupée en son centre par une dalle calcaire sculptée de 2 m sur 3 m. Sous cette dalle qui pesait quatre tonnes, un sarcophage contenait les restes du prêtre-roi Pakal, portant un masque en mosaïque et entouré de nombreux bijoux de jade. Ces vestiges et la tombe reconstituée ont été transférés au musée d'Anthropologie de Mexico. Les murs du sanctuaire à portique sont recouverts de dalles calcaires gravées d'innombrables glyphes.
El Palacio (le palais), construit sur l'esplanade de 100 m sur 80 mètres, est un ensemble architectural constitué d'une tour à quatre étages, qui servait peut-être d'observatoire astronomique, entourée de patios, de bâtiments et de galeries dont les murs intérieurs en stuc sont décorés de personnage mystérieux.
Au nord du Palacio, on a mis au jour un jeu de balle est un ensemble de temples.
Palenque réserve encore bien des trésors aux archéologues, seuls 10 % des édifices ayant été mis au jour.
Reprendre la route qui serpente dans les collines pour San Cristobal de Las Casas. 
Au détour des nombreux virages, le regard porte loin sur les replis de la jungle du Chiapas.


Lu. 17èm jour : Palenche / San  Cristobal de las Casas.

Située à 2300 m d'altitude dans les montagnes verdoyantes du Chiapas et à 180 km (+/- 5h) de Palenche, San Cristobal de las Casas bénéficie d'un climat frais. Fondée en 1528, la ville devint la capital de l'état du Chiapas de 1824 à 1892. Elle doit son nom au dominicain Bartolomé de Las Casas, qui défendit les Indiens contre les excès des colons.
Les riches héritages amérindien et espagnol, ont été peu modifiés au cours des siècles. L'héritage amérindien se fait visible sur les visages, dans les langues et sur les costumes souvent très colorés dans les rues et les marchés. L'héritage espagnol de l'époque coloniale se dénote quant à lui un peu partout, que ce soit dans les pavés typiques ou les clochers d'église. Les villages environnants sont surtout peuplés de Mayas appartenant aux groupes tzotzil et tzettal. 

L'atmosphère détendue et particulière de cet endroit s'apprécie en se promenant dans ses rues bordées de bas édifices en stuc très colorés aux toits recouverts de tuiles rouges. Depuis le zócalo appelée ici « Place du 31 mars » (jour de fondation de la ville), on peut observer les édifices majestueux, dont entre autres la très grande cathédrale d'inspiration baroque. Chapelle bâtie dès la fondation de la ville, agrandie et redécorée en 1639, modifiée au 19ème siècle, éprouvée par les tremblements de terre, il ne reste plus guère que le clocher comme vestige de la première construction ! La façade ouest, repeinte en 1980, est toute en meringue et couleurs. Le stuc blanc moule voluptueusement les niches où paradent divers saints austères. L’intérieur est empli de délicates chapelles comme affectionnent les Indiens. Ils ont chacun élu leur saint ou leur sainte personnel et viennent régulièrement les prier. 
Un Christ  souffrant péniblement sous la Croix,  Peut-être ce Christ souffrant est-il l’image où se reconnaissent ces descendants des Mayas dans l’état déshérité du Chiapas ? La chaire en bois sculpté est extravagante, soutenue par un aigle. Elle date de 1708. Au nord du zocalo s’élève Notre Dame de l’Annonciation.

L'atmosphère devient plus animée à mesure qu'on remonte l'avenue du Général Utrilla, bordée de boutiques et de kiosques d'artisanat, à l'approche de l'église de Santo Domingo au bout de 20 de Noviembre, dont la façade rosâtre richement ornée est superbement illuminée le soir venu. Son intérieur d'inspiration rococo, rehaussée d'une abondance de feuilles d'or et d'un maître-autel arrondi en bois, en fait l'une des plus jolies églises du Mexique. 

Autour de l'église de Santo Domingo, des indiens étalent des objets d'artisanat dans un marché de fortune. Le marché principal, avec sa profusion de produits alimentaires colorés et sa faune humaine tout aussi bigarrée, se trouve un peu plus loin vers le nord. Notre Dame de la Guadalupe, au bout de la rue du même nom. Peu d’intérêt architectural mais possède une grande importance religieuse pour toute la région. Lieu de pélérinage. Du parvis, beau point de vue sur la ville. 
Sur la colline qui domine San Cristobal, un Christ monumental construit avec des plaques minéralogiques et de pare chocs d’automobiles. 

Cimetière à 2 km sur la route de Tuxtla Guatierrez. Ferme à 19h.
Il n' y a en générale aucune difficulté à trouver où se loger. Les posodas éclosent à tous les coins de rue !  Que faire à San Cristobal, une fois la nuit tombée ? Hors les bars et les messes, point de salut. 

A partir de là il faut se laisser porter par le courant ... Le Chiapas est une région assez magique. 
En ce qui concerne les villages sympas au chiapas, pour la région de San Cristobal, il y en a plein San Andres Larrainzar, San Juan Chamula, Zinacantan, Teopisca, Comitan, Tenejapa), mais le mieux c'est de le visiter dans la journée, et de dormir en ville.


Ma. 18èm jour :San Juan Chamula / San Andres Larrainzar / Zinacantan.

Puisqu’il faut bien commencer par un village, on va commencer par le plus célèbre et sûrement le plus touristique ……. Un deuxième Chichicastenango et son église Santo Tomas (grand souvenir quand même)    …… Après on aura la paix avec la foule de touriste !!!!!

Départ tôt en microbus de San Cristobal au bout de l’avenida General Utrilla, juste à l’entrée du grand marché. On part quand il est plein (le micobus !).
Arrivé à San Juan Chamula, se rendre au bureau du tourisme (à droite face à l’église) pour retirer l’autorisation de visiter l’église moyennent quelques pesos.


La suite, ce sera ça ……………...


………………. D’abord l’interdit « Pas de photo, pas de dessin, pas d’écriture ! » à l’intérieur et toute photo sur le parvis lors des cérémonies.

Ce qui frappe d’abord, c’est le contraste. Dehors, sur la place du village de San Juan Chamula, le soleil du Chiapas écrase le marché et ses vendeurs de légumes. Alors que dans l'église, la lumière vient des bougies. Mais est-ce encore une église ? Un lieu de culte, c'est sûr, mais une église ! A quoi reconnaît-on une église ?
Il n'y a pas de bancs où les fidèles pourraient s'asseoir. Ceux qui sont là sont debout, assis par terre ou prosternés, parfois allongés sur le sol. Tout ce qu'il y a au centre de l'église, ce sont les tables sur lesquelles sont posées des centaines de bougies, des lumignons, des cierges de toutes les tailles. Les petites lumières sont bien rangées, bien alignées, pour en mettre le plus possible. Les flammèches se reflètent dans les yeux des croyants, elles dansent, dansent et dansent encore. L'église est en mouvement. 

Sur les murs latéraux, les saints et les saintes sont eux aussi sagement alignés. Ils sont à l'abri de boîtes en bois avec une plaque de verre sur le devant. Chaque boîte contient une statue, ou deux, ou trois, mais les noms sont toujours précisés, écrits en lettres cursives sur un bout de carton ou gravés dans le bois. Et devant les tables qui les portent, il y a d'autres tables. Avec des bougies. Des centaines. Des milliers. Chaque table est un autel et il y en a des dizaines. Mais il faut encore plus de lumière. Les tables ne suffisent plus. Alors les gens, à genoux, chauffent le bas d'une bougie à la flamme d'une autre et la plantent sur le sol grâce à la cire ramollie. Il y a tant de place par terre. De quoi mettre quelques autres milliers de bougies. Il n'y en a jamais assez. Au fond de l'église, c'est San Juan Bautista, Jean le Baptiste, qui occupe le centre du chœur. Jésus, le Christ en croix, est à sa droite, plus bas. On dit que lorsque la précédente église du village a brûlé, on a mis pendant un certain temps la statue de Saint Jean face contre le mur pour le punir de ne pas avoir assuré la protection de sa propre maison. Mais comment aurait-il pu ? Sous ses yeux, encore aujourd'hui, des hommes répandent sur le sol de pleins sacs de feuilles et d'aiguilles de pin, autour des bougies, si près des flammes. Peut-être préférerait-il être toujours tourné pour ne pas voir ça. Et pour ne pas voir que ce n'est pas vraiment lui qu'on adore. Car les cent ou deux cents personnes qui s'entassent dans l'église sont de purs indiens Tzeltals, un des principaux groupes du peuple maya. On leur a appris le Christ, les saints et la croix, mais ils avaient déjà tout ce qu'il fallait. La croix, ils ont la leur depuis aussi longtemps que les chrétiens, une croix verte représentant l'arbre qui soutient le monde. Quant aux saints amenés par l'envahisseur espagnol, ils en prient un pour les récoltes et l'autre pour la pluie, celui-ci pour le maïs et celui-là pour la pêche. Dans les boîtes de bois, les dieux qu'ils ont toujours connus ont seulement pris d'autres noms.  Alors on brûle l'encens, dans des vases en terre cuite qui avaient déjà cette forme bien avant que le premier missionnaire traverse la grande mer. L'odeur de la fumée blanche se mêle à celle du pin, et les volutes se faufilent entre les hommes qui jouent de la musique, un accordéon, une petite guitare à douze cordes, une sorte de harpe. D'autres hommes, avec des raclettes, grattent le sol pour enlever la cire des bougies qui ont fini de se consumer. Les emplacements libérés ne restent pas vides longtemps, il y a toujours quelqu'un qui passe avec sa poignée de bougies à la main et qui en pose une devant chaque autel. Dans un coin, des caisses de boisson gazeuse sont empilées. La consommation est intense, car le gaz aide à roter et le rot chasse les mauvais esprits hors du corps. Tout le monde le sait. Ils n'ont pas eu besoin qu'on vienne leur apprendre. 

Accrochés par des rubans sur les poitrines des saints, des miroirs reflètent non seulement les âmes, leur rôle premier, mais aussi ce qui se passe devant eux. D'autres milliers de flammes naissent sur les cœurs des dieux. Et ces dieux, en récompense, veillent sur leurs fidèles. Les statues de bois peint ont remplacé les bas-reliefs des anciens temples, mais dans l'église de San Juan Chamula, malgré les bougies, l'obscurité est toujours la même. Celle qui régnait et règne encore sous les grands arbres des forêts du Chiapas, là où l'odeur de l'encens se mêlait à celle du pin. Alors que de l'autre côté de l'océan, on venait de clouer un homme sur une croix qui ne soutenait aucun monde. 

Les Mexicains aiment les révolutions et ceux qui les font. En 1810, il y eut d'abord la guerre d'indépendance qui leur a permis de mettre fin à la domination espagnole. Puis, un siècle plus tard, après une succession de gouvernements corrompus et/ou incompétents, c'est cette fois la guerre civile qui a éclaté, propulsant au panthéon des révolutionnaires des hommes tels que Pancho Villa ou Emiliano Zapata. Grâce à leurs guérillas, au nord pour le premier et au sud pour le second, d'autres hommes plus portés sur la politique ont pu renverser le régime semi-dictatorial de Porfirio Diaz. Le Mexique était entré dans une ère démocratique qui, jusqu'à nouvel ordre, dure encore en ce début de siècle. Mais certaines personnes, un peu moins de cent ans après cette révolution, considèrent que leur situation n'a pas beaucoup évolué par rapport à celle de leurs grands-pères ou de leurs arrières-grands-pères. L'exemple le plus en vue est celui des populations indigènes dispersées dans les collines verdoyantes de l'état du Chiapas. Agriculteurs miséreux essayant d'extirper ce qu'ils peuvent de la jungle qui les entoure, ils voient toujours les descendants des espagnols, les "coletos" (cols blancs) comme ils les appellent, vivre dans les plus grandes villes du secteur, dans de belles maisons, profitant de droits dont eux n'ont jamais vu le commencement. Même si les hommes politiques au pouvoir sont censés être les fils spirituels des Zapata et autres combattants de l'égalité, le nom du parti qu'ils ont formé semble suspect. Le PRI. Le Parti Révolutionnaire Institutionnel. Comment peut-on être révolutionnaire et institutionnel ? Avec leurs belles maisons, leurs grosses voitures et les innombrables rumeurs de corruption, ils arriveraient à faire croire que le vieux Porfirio est encore au pouvoir. Alors encore une fois, il y a eu un soulèvement. En 1994, le jour de l'An, l'Armée Zapatiste de Libération Nationale est sortie de la jungle et a pris possession de villes importantes comme Ocosingo ou San Cristobal de Las Casas. Bien sûr ils n'ont pas tardé à en être chassés par les troupes régulières, mais la légende était née. Non seulement la légende des maquisards de l'EZLN, mais surtout celle de leur chef, le Sous-Commandant Marcos. L'homme a su se forger une image. Avec son passe-montagne noir qui dissimule ses traits, son éternelle pipe à la bouche, il incarne aux yeux du monde le même type de héros romantique qu'Ernesto Che Guevara ou son illustre prédécesseur Zapata. Complètement dépassé aussi bien au niveau du nombre d'hommes que de l'armement, Marcos a choisi les médias pour continuer sa lutte. On peut consulter le site Internet officiel de l'EZLN, on peut lire les textes du sous-commandant dans de nombreuses publications de gauche, comme par exemple le mensuel français "Le Monde Diplomatique".

Aujourd'hui, après des années de guerre qui ont fait des centaines de morts et des milliers de réfugiés parmi les populations indiennes, après plusieurs traités et propositions de lois qui n'ont été que bien peu traduits dans les faits, l'EZLN et son chef charismatique sont toujours présents, bien dissimulés dans l'inextricable végétation du Chiapas. De tout ceci, que peut voir le voyageur qui traverse cette région sans particulièrement chercher à entrer en contact avec le conflit ? Il y a les nombreuses bases militaires disséminées dans la zone. Les soldats qui les occupent regardent souvent passer le touriste sans s'en préoccuper, mais il arrive parfois qu'ils procèdent à un contrôle. Pas parce que le voyageur, avec sa peau trop pâle, peut être suspecté d'être un combattant, mais plutôt parce que les soldats redoutent la présence des observateurs des droits de l'homme. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à poser la question ouvertement. Il faut dire que celui qui prétend remplir ce rôle a (normalement) dû demander un visa spécial avant d'entrer dans le pays, et donc ceux qui ne disposent pas de ce sésame sont susceptibles d'être refoulés de la zone où ils sont contrôlés. Et l'on note également un large soutien populaire au mouvement. Sur des panneaux, sur les murs des maisons ou même des écoles, les slogans favorables aux rebelles s'affichent ouvertement. Des villages entiers se considèrent comme zapatistes, refusant l'autorité nationale et vivant en semi-autonomie. Quand on traverse ces endroits, on n'a pas forcément l'impression que les gens vivent mieux qu'avant le déclenchement de la lutte armée. Mais ils ont le regard de ceux qui, pour la première fois depuis un siècle, pour la première fois depuis Zapata, ont retrouvé une raison de se battre pour leur propre cause. Certains voient Marcos comme un libérateur, et d'autres, plus pessimistes, comme l'avatar contemporain d'un combat qui n'a jamais cessé depuis que les Espagnols ont posé le pied par ici. Ils gagneront peut-être un jour. Mais en tout cas, ils en sont persuadés, la jungle les protégera toujours.

Pas pour tous ……. Visite du cimetière.
……………… Suite de la journée. Minibus pour le village San Andres Larrainzas.
Autre haut lieu de l’Histoire au Chiapas.
C’est là que fut signé les « acuerdos de San Andres » le 15 février 1996 entre les Zapatiste & le gouvernement. Le gouvernement promettait alors de voter une loi reconnaissant l’identité culturelle des indigènes mexicains en plusieurs points : Alimentation, santé, éducation, indépendance, liberté, démocratie, justice, travail, terre et toit. Mais à ce jour aucune loi n’a été voté. Nous avons pris la clandestinité pour ne pas renoncer et pour ne pas se faire décimer.
Visite du village.
On commencera la visite du village par l’église san Andrès. Elle date de 1911 et sa façade est peinte d’ocre et de bleu azur. L’intérieur est moins païen qu’à Chamula mais comprend de sages châsses de saints devant lesquelles s’étalent des bougies et des pièces de monnaie, à hauteur d’homme. Balade dans les rues

Retour en minibus à Chamula et balade jusqu’à Zinacantan. Village beaucoup plus petit et moins pittoresque. Mais la balade est agréable entre les deux villages. Culture de l’œillet, du glaïeul et de la rose. L’église San Lorenzo, toute blanche a été fondée à l’époque coloniale et remaniée dans le goût néoclassique. Elle est rustique mais aussi payante pour les touristes. C’est le business du coin !!!!!! 

Balade dans le village. Avec l’état de siège induit par la révolte zapatiste, la région est restée fermée aux étrangers durant presque dix ans. Elle est restée repliée sur elle-même. On peu observer le travail des tisserandes et même se faire inviter à avaler une lampée de « ponch », un  alcool de canne à sucre local à vous déboucher les chiottes !. Sur la place, la maison communale devant laquelle se dresse la tête en bronze de Benito Juarez.  

En pleine forêt au mont Huitepec, à 2750 m d’altitude près des antennes, s’élève une chapelle. Les villages alentours montent ici pour y élever leurs prières mais aussi pour « s’ôter le mal »  physique ou spirituel selon les habitudes chamanistes.

Si c’est trop loin on peu aussi pousser une pointe jusqu’au village de Burrero 7 km. Pas de renseignement, juste vu sur la carte comme autre lieu habité. Avantage, il n’y aura que deux touristes !! Pour rentrer à San Cristobal il y a des minibus à Zinacantan.


Me. 19èm jour : Canon del Sumidero.

Départ en bus au terminal 2 èm classe Tuxtla Avenida Ignacio Allende à deux cuardras de Lacandonia, pour Chiapa de Corzo. A deux heures de route de San Cristobal. 

Petite ville sympathique, point de départ des bateaux pour la visite du canyon.

Le Canyon du Sumidero traverse le plateau de Tuxtla Guttierrez au Chiapas. C'est le fleuve Grijalva (du nom de l'explorateur Espagnol) qui a creusé ces gorges encaissées. A certains endroits, les falaises dépassent 1000 mètres de hauteur, ce qui fait de ce canyon l'un des plus grands au monde. Le canyon traverse une forêt tropicale qui regorge d'animaux. 

Des singes jouent paisiblement sur une branche, là, un raton-laveur timide se cache. Plus loin, les vautours dindons continuent à se chamailler (il semble d'ailleurs que ce soit leur principale occupation)Le canyon abrite une quantité impressionnante d'oiseaux. Certains volent majestueusement dans la chaleur de l'après-midi. 
Les aigrettes sont très nombreuses. On les voit souvent perchées sur une branche surplombant le fleuve. Les pélicans occupent également une place de choix. Leur vol, bien qu'un peu lourd, ne manque pas d'élégance.  
Parmi tous les animaux que l'on rencontre ici, le crocodile est certainement l'un des plus impressionnants. Celui ci est suffisamment gros pour engloutir un adulte (même touriste) à son repas ! 
Pour monter sur les terrasse naturelle d’où le panorama est le plus formidable, prendre un bus dans le centre. De préférence le matin, mais attention aux brumes. Le rio Chiapa est 1000 mètres plus bas. Le plus beau point de vue est le dernier, le mirador Las Chiapas.
Retour à San Cristobal.

Je. 20èm jour : San Cristobal / Tenejapa.

Ici commence notre circuit de +/- 130 km dans les village reculés du Chiapas. Pas trop de renseignement pour dormir car les village après Tenejapa ne sont vraiment pas touristique. Ce sera donc l’aventure.
Tenejapa mérite le détour. Minibus partent du marché toutes les demi heures jusqu’en début d’après midi. Les maisons en torchis ont disparu mais le village reste sympa.
L'habit des hommes de Tenejapa est un poncho de laine marron fonce attache autour de la ceinture portée sur un short blanc fortement brode au niveau du genou. 

Des bouffées de pom sortent toujours de la porte de l'église, c'est un encens déjà sacre pour les mayas de l'époque classique obtenu de la résine d'un arbre.
Après la visite et petite balade dans les alentours. On passe la nuit au village.

Ve. 21èm jour : Tenejapa / Cancuc / Tenango .

Journée de marche Tenejapa / Cancuc 13 km. Balade du matin, repas au village. Après midi départ pour Tenango 10 km.
On passe la nuit sur place.

Sa. 22èm jour : Tenango /  Guaquitepec / Sitala.

Toujours à pied. Tenango / Guaquitepec 10 km pour rejoindre Sitala à 9 km.
Nuit au village.

Di. 23èm jour : Sitala / Sabica / Bachajon .

En bus Sitala / Sibaca 26 km et Sibaca / Bachajon 10 km à pied.

Autre solution s’il y a bien une piste qui va directement de Sitala à Chilon 17 km ( à pied) / Bachajon 19 km (bus).

Lu. 24èm jour : Une journée libre.

De repos ou de plus pour faire notre circuit.

Ma. 25èm jour : Bachajon / Ococingo.

Combi pour les ruines de Tonina (10 pesos/pers). Toniná est une cité maya située à environ 13 km à l'est.  Petites ruines sans trop de touristes. Le rêve pour y flâner tranquillement. On nous recommande chaudement la visite de ces ruines !
Le site est organisé autour d'une grande place. À une de ses extrémités se situe une colline, qui fut artificiellement relevée, et sur laquelle se situent la plupart des bâtiments. Elle est constituée de 7 terrasses pour une hauteur totale d'environ 80 mètres et compte sur ses flancs 13 temples, 8 palais, des bâtiments officiels et des habitations. En haut, vue superbe sur les montagnes du Chiapas. À l'extrémité sud de la place se situe le Temple de la Guerre Cosmique. Sur un autre côté, on trouve un jeu de balle.
Retour à Ococingo où on passera la nuit.
Hôtel :


Me. 26èm jour : Ococingo / Agua Azul.

Bus à Ococingo, Il y a le bitume jusqu’à l’embranchement d’ Agua Azul. Une petite route descend sur quatre kilomètres vers les chutes. C’est sans surprise qu’il y a des chances  qu’elles ne sont pas tout à fait « azul » à cette époque de l’année. 
En fait, elles ne le sont qu’en avril et mai ! La visite vaut néanmoins le coup d’œil. Un agréable chemin ombragé longe les cascades. 
Aqua Azul, La beauté d’un site naturel. La rivière qui passe là descend une pente interminable en créant une infinité de petites cascades. Un sentier remonte la colline sur deux kilomètres, offrant de multiples points d'observation sur les chutes.
On passera la nuit à Palenque pour pouvoir réserver un bus pour retourner au Yucantan.
l’hôtel : Comme à l’aller ou un autre si on n’était pas content la première fois.

Je. 27èm jour : Palenque / Chetumal.

Il existe un bus direct. Acheter et réserver ses places à l’agence ADO. Départ 20h, arrivée le landemain matin à 5 h. Correspondance une heure plus tard pour Tulum.
Il est possible également de prendre un bus pour Mérida au terminal Tuxtla et s’arrêter à Escarcega   (3h de voyage). Puis, bus pour Chetumal (durée 4h30).
Le plus souvent les bus sont pleins quand ils passent à Chetumal et il est fréquent de devoir en laisser passer plusieurs avant de trouver une place le plus souvent debout. OK !!!!!!

Ve. 28èm jour : Tulum.

El Rancho tranquilo*** AdresseAv. Tulum 86. Tulum 77780  Téléphone984 871 2784  www.ranchotranquilo.com.mx 

130 pesos pour le dortoire (par personne) 225 pesos pour une petite cabanne 2 personnes Eau chaude, internet, moustiquaire, laverie, déjeune offert, cour de salsa, possibilité de faire sa cuisine... 

Les cabanes. Petit Cabaña
    • 1 personne..... $250 pesos
    • 2 personnes .. $300 pesos
               Grand Cabaña
    • 1 - 2 personnes .... $325 pesos
Les cabanes sont de petites huttes. Elles ont été le secteur traditionnel de sommeil pour les personnes maya pour des milliers d'années. Elles sont très privées, propres, et confortables.

La petite cabane a un lit reine-classé simple, un ventilateur, et une petite table.

La grande cabane, a deux lits reine-classés, un secteur de traçage, un ventilateur et une table, et un grand domaine couvert de porche avec un hamac.

Les invités dans les petites et grandes cabanes ont accès aux douches partagées de toilette et à la cuisine de la communauté.
 

                                                                                                                            
Sa. 29èm jour : Tulum .

Journée plage à Tulum pour se reposer avant le départ.


Di. 30èm jour : Tulum.

Les ruines de Tulum pour se reposer avant le départ.
Visite des ruines de Coba (1h de bus de Tulum avec Mayab, prix de 25 pesos/pers). Entrée : 45 pesos/pers. Pas mal de monde à ces ruines mais vu qu’elles sont très éparpillées on s’en rend moins compte. Belles ruines dans un très beau cadre (iguane, singe, jungle, superbe !) mais pas entretenues ni restaurées. Belle balade tranquille (contrairement à Chichen Itza !)


Lu. 31èm jour : Cacun.

Bus pour Cancun (67 pesos/pers avec ADO)
Arrivée, on file à Hôtel Alux pour 325 pesos pour lit double : pas très cher et très bien situé (à 5min à pied de la gare de bus), petit déj inclus : hôtel idéal pour dernière nuit avant de prendre l’avion. Idéal aussi à l’arrivée à Cancun avant de quitter cette ville horrible, américanisée au possible ! On a quitté le Mexique à Tulum !

Hôtel :

Ma.32èm jour : Cancun / Attlanta / Bruxelles.

Cancun       * Atlanta       * 27/11 * Delta Air Lines  * 08:05 * 11:45  * DL 324
Atlanta, ga  * Brussels     * 27/11 * Delta Air Lines  * 17:35  * 08:20  * DL 124


Me. 33èm jour : Bruxelles.

Arrivée à 8h20 à Zaventem.